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Vendredi 22 février 2008, 21h00, j’attends le RER sur le quai en écoutant le live d’Ixi. Je découvre et je m’aperçois que je suis grave en train de kiffer le son !

Ça me donne déjà envie de danser, mais si je danse sur quai, on va me mater louchement…

Pour une fois, il ne fait pas trop froid et tant mieux parce que ces derniers jours à Panam’, ce n’était pas la joie côté température.

Dix ans que j’habite à Paris et je ne suis jamais allée à l’Olympia, l’occasion de découvrir la salle et surtout une petite excitation certaine en ce qui concerne le contenu de la soirée. Des Heretik, je ne connaissais personne. Alors, je me suis dit, voyons voir ce que le line-up nous propose…

Arrivée vers 21h45, un fourgon de flics garé un peu plus loin, quelques uns faisant le piquet de grue devant la petite masse de personnes venues tout spécialement d’un peu partout pour l’événement. C’est vrai que c’est assez « inhabituel » de voir une manifestation Techno dans les beaux quartiers de Panam’ ! Faut pas oublier que l’Olympia se trouve à côté de l’Opéra et que ce n’est pas le genre d’arrondissement où le loyer est à 350 € !

Je trouve que c’est quand même un belle « nique » au système. Qui aurait pensé qu’un jour il y aurait un concert Techno en plein Paris (je ne parle pas de la piscine Molitor, ni du Zénith, je n’y étais pas), autorisé, mise en scène, à l’Olympia ? Je pense qu’il y a quelques années de cela, tout le monde aurait ri à gorge déployée en se moquant de la chose !

Voilà qui est fait, et peut-être n’est plus à faire, au risque d’en « étouffer » une certaine signification et symbolique.

Retour devant l‘Olympia, la foule se presse à l’entrée, il pas loin de 22h30…

Un petit groupe de personnes se fait alpagué par les keufs, je n’ai pas compris pourquoi mais je dois dire que c’était une belle démonstration policière qui a dû, au passage, servir d’exemple pour les autres ! Plaqués, contrôle d’identité, peut-être délit de faciès, qui sait, l’habit ne fait pas le moine, mais je ne pense pas que les flics apprennent ce dicton à l’école de police !

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Je dois avouer en toute sincérité que la mise en scène était extraordinaire. Le décor était installé et désinstallé par les danseurs-comédiens (bien une quarantaine au total), cela ne doit pas être facile de mettre tout ça en place. Tout était dans l'esprit de la fête et dans une ambiance Cabaret des plus charmante et appréciable. Le premier dj nous a tout de suite mis dans le bain en annonçant la couleur, ça sera Electro/Techno et ses variantes durant toute la soirée. Le seul d'ailleurs qu'on pourra voir, car les autres étaient plus ou moins en retrait selon la mise en scène.

Par ailleurs, je souhaiterais m'attarder sur la mise en scène car certaines choses ont retenu mon attention.

A un certain moment, il y a un eu "duel", deux hommes faisaient mine de se provoquer. L'un tire sur l'autre qui meurt d'une façon bien significative. L'homme assassiné, s'est déshabillé entièrement (cela faisait partie du spectacle).

Provocation ? Oui et non, je dirais ?

Ici, la nudité (en théâtre, la nudité est un costume en soi) n'avait rien de sensuelle ou de sexuelle, elle signifiait la mort, tout simplement. J'ai beaucoup apprécié ce passage. La musique venant souligner le tout, j'en ai pris plein les yeux, plein les oreilles et ceci durant toute la nuit ! Un autre passage que j'ai beaucoup apprécié, c'est le battle hommes-femmes sur du Charleston ! Alors ça, c'était grandiose !

Durant cette soirée, j'ai plutôt dansé et écouté la musique que j'ai plus ou moins appréciée selon les sets dj' et les lives.

Par moment, certains djs, sont passés en 45 RPM, vite fait, histoire de... mais juste histoire de quelques secondes. On aurait dit un test, qui a d'ailleurs suscité une réaction plus que positive de la foule, mais non, c'était pour faire semblant !

Des visuels, des lights, des gens, de la musique, des sourires, en veux-tu ? En voilà ! Pas une minute de répit, ça a bougé jusqu'à pas d'heure !

 

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