Carte des États-Unis + État du Colorado

LIEU D'APPARITION : Monolithe repéré sur une colline de la ville de Bellvue, au Nord-Ouest de Fort Collins, reflétant les nuages et les robustes contreforts, dans le Colorado.

DESCRIPTION DU LIEU : Près de la rivière Cache La Poudre.

ALTITUDE : 1565 mètres.

COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES : inconnue.

PAYS : Bellvue, État du Colorado, États-Unis, Amérique du Nord.

DATE : Dimanche 23 juin 2024.

STATUT : Apparition spontanée.

PARTICULARITÉ : De forme rectangulaire, miroitant et brillant, dénommée « structure brillante d’un autre monde », selon les sources.

TAILLE DU MONOLITHE : inconnue.

ÉLÉMENTS UTILISÉS POUR DÉCRYPTER LE MONOLITHE DE BELLVUE : Chemin de connaissances, chemin de pensée, symbolisme, géométrie sacrée.

Sommaire des sujets développés par le monolithe de Bellvue :

  • Géographie du Colorado
  • Brève histoire du Colorado
  • Le rectangle
  • Le concept pythagoricien
  • L’éthique pythagoricienne
  • La métempsycose
  • Les cultes à mystères
  • Qu’est-ce qu’un mystère ?
  • Les Mystères d’Éleusis
  • L’orphisme
  • Le trapèze
  • La symbolique de la montagne
  • Synthèse et conclusion

Le monolithe de Bellvue a été découvert sur une colline de la ville de Bellvue, au Nord-Ouest de Fort Collins, reflétant les nuages, près de la rivière Cache la Poudre, dans le Colorado.

 

GÉOGRAPHIE DU COLORADO

Le Colorado, littéralement « coloré », est un État des montagnes de l’Ouest américain. Les États des montagnes (situés dans les montagnes Rocheuses) sont l’Idaho, le Montana, le Wyoming, le Nevada, l’Utah, le Colorado et parfois le Nouveau-Mexique et l’Arizona. La capitale est Denver et la langue officielle est l’anglais. L’État est bordé par :

  • Le Wyoming au nord ;
  • Le Nebraska au nord-est ;
  • Le Kansas à l’est ;
  • L’Oklahoma et Le Nouveau-Mexique au sud ;
  • L’Utah à l’ouest.

Le Colorado est délimité selon la loi par des lignes rectilignes et s’apparente à un rectangle ou à un trapèze isocèle.

La devise du Colorado est en latin : « Nil sine numine », littéralement « Rien sans la providence », c'est-à-dire, « Rien sans la volonté de Dieu, sans l’action de Dieu ».

 

Les États des Montagnes : Idaho, Montana, Wyoming, Nevada, Utah, Colorado + Nouveau-Mexique et Arizona

Relief

Le territoire coloradien est entièrement situé au-dessus de 1000 mètres d’altitude. A l’est, l’état est occupé par les Grandes Plaines, dont le point culminant est le mont Elbert (4388 ou 4401 mètres), et, à l’ouest par les montagnes Rocheuses et le plateau du Colorado.

Le Colorado se compose de montagnes (550 sommets au-dessus de 4000 mètres), de grandes plaines, de canyons, de désert et de mesas.

 

Mont Elbert, Colorado, États-Unis

 

BRÈVE HISTOIRE DU COLORADO

Les Apaches furent présents dans les plaines orientales du Colorado au 18ème siècle.

A la fin du 19ème siècle, les Arapahos et les Cheyennes (les Tsistsistas, littéralement « le peuple ») s’installèrent dans la région. Ces derniers furent contraints de partir dans les années 1860.

Les Shoshones ont occupé les vallées du nord.

Les Utes sont installés depuis longtemps dans le Colorado mais après les guerres contre les chercheurs d’or et d’argent, ils partirent pour l’Utah.

Actuellement, les Utes du Sud et les Utes des Montagnes résident au sud de l’État, comprenant le parc national de Mesa Verde, vestige de la civilisation des Hisatsinom (les Anasazis).

 

Le monolithe de Bellvue qui a été découvert sur une colline de la ville de Bellvue avait une forme rectangulaire. Il suggère d’explorer cette forme géométrique.

 

LE RECTANGLE

Les propriétés du rectangle

Un rectangle est un cas particulier de parallélogramme :

  • Ses côtés opposés sont parallèles et de même longueur ;
  • Ses deux diagonales se coupent en leur milieu ;
  • Ce milieu est un centre de symétrie du rectangle.

Il possède des propriétés supplémentaires :

  • Ses diagonales sont de même longueur ;
  • Il possède deux axes de symétrie, qui sont les médiatrices de ses côtés ;
  • Les diagonales étant de même longueur et sécantes en leur milieu nommé O, les quatre sommets du rectangle sont équidistants de O. Ce qui signifie qu'il existe un cercle de centre O passant par ces quatre sommets, appelé cercle circonscrit au rectangle, qui est lui-même dit inscrit dans ce cercle.

Le rectangle laisse apparaître un cercle qui renvoie à sa symbolique.

Si l’on trace une diagonale dans le rectangle, cela nous donne deux triangles rectangles, c’est-à-dire, deux triangles possédant chacun un angle droit mesurant 90°.

 

CE QUI FAIT PENSER…

  • Au triangle rectangle et au théorème de Pythagore,
  • A l’école de pensée pythagoricienne et au pythagorisme,
  • A l’ancienne religion et à la mythologie grecques.

 

Triangle rectangle et théorème de Pythagore

Le théorème de Pythagore est un théorème de géométrie euclidienne qui met en relation les longueurs des côtés dans un triangle rectangle. Il s’énonce fréquemment sous la forme suivante :

Si un triangle est rectangle, le carré de la longueur de l’hypoténuse (ou côté opposé à l’angle droit) est égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés, soit :

AB² = AC² + BC²

Ce théorème permet notamment de calculer l’une des longueurs à partir des deux autres. L’hypoténuse du triangle rectangle peut devenir le diamètre d’un cercle. Il doit son nom à Pythagore de Samos, philosophe de la Grèce antique. Ce résultat était déjà connu plus de mille ans plus tôt en Mésopotamie.

Triangle rectangle

Le triangle égyptien ou le triangle 3-4-5

Un triangle dont les côtés sont en proportion 3-4-5 est rectangle, l'angle droit étant défini par les côtés 3 et 4. Cette propriété se démontre par la réciproque du théorème de Pythagore : 32 + 42 = 52 (car 9 + 16 = 25).

Ce triangle peut également être appelé « triangle égyptien », en référence à Plutarque et à son traité Sur Isis et Osiris où il donne une interprétation ésotérique du triangle 3-4-5, le liant à Isis, Osiris et Horus.

Le triangle rectangle 3-4-5 est très anciennement connu : le triplet pythagoricien 3-4-5 est mentionné sur des tablettes babyloniennes.

Triangle 3-4-5 ou triangle égyptien

 

LE CONCEPT PYTHAGORICIEN

Pythagore fut un maître de sagesse charismatique et philosophique présocratique (580 - 495 avant Jésus-Christ), né à Samos, île du sud-est dans la mer Égée et mort à l’âge de 85 ans.

Il a introduit la notion de métempsycose dans le monde grec. Son nom est également associé aux mathématiques (confère Théorème de Pythagore), à la philosophie des nombres ainsi qu’à la notion d’harmonie céleste.

L’école pythagoricienne fut fondée par Pythagore en Grande-Grèce, constitue une école de pensée à la fois scientifique et religieuse. Le pythagorisme repose sur une initiation et propose à ses adeptes un mode de vie éthique et alimentaire, dont l’étude porte sur des recherches scientifiques sur le cosmos.

Les Pythagoriciens avaient bâti toute une théorie sur les rapports du zodiaque avec la migration des âmes :

« Le [signe astrologique] Cancer et le [signe astrologique] Capricorne marquaient les deux portes du ciel. Soit pour descendre dans la génération, soit pour remonter à Dieu, les âmes devaient donc nécessairement franchir l'une d'elles. Par la porte du tropique Cancer, chute des âmes sur la terre ; par la porte du tropique Capricorne, ascension des âmes dans l'éther. »

« Cancer » est un terme latin qui se rapporte au terme « crabe ». Chez les Mésopotamiens, la constellation du cancer se nomme « le Crabe ». Connue des anciens Égyptiens, c’est l’une des 48 constellations identifiées par Claude Ptolémée dans son Almageste. Le signe du Cancer est associé à la lune ainsi qu’aux déesses grecques Artémis, Hécate et Séléné.

Dans la mythologie et la religion grecque antique, Artémis est la déesse de la nature sauvage, de la chasse et des accouchements.  Hécate est une déesse de la lune et de la magie. Séléné est la déesse de la lune. Cette triade est nommée Triple Lune, vénérée dans la Wicca, spiritualité polythéiste syncrétique contemporaine, influencée par les mythologies celtique, germanique, égyptienne et grecque.

« Capricornus » est un terme latin signifiant « corne de chèvre/bouc ». Les Mésopotamiens voyaient dans la constellation du Capricorne un poisson-chèvre nommé Sukhurmashu, animal fantastique et symbole du dieu Ea/Enki, divinité démiurge sumérienne, dieu et maître du secret des eaux, de la connaissance et de la magie.

Les Pythagoriciens pratiquaient des cultes à mystères, notamment, les Mystères d'Éleusis, de nature ésotérique, dont le temple de Déméter à Éleusis était le centre.

Au cours de leur évolution, les Mystères d'Éleusis se sont ouverts d'abord à tous les Grecs, puis à tout homme ou femme, libre ou esclave, parlant grec. L’initiation comportait plusieurs degrés. Ces mystères étaient traditionnellement consacrés non seulement à Déméter et à sa fille Perséphone, mais aussi à Hadès, dieu du royaume des morts (Confère Monolithe de Las Vegas).

 

L’ÉTHIQUE PYTHAGORICIENNE

Les témoignages d’Ion de Chios et d’Hérodote attestent des liens que Pythagore avait avec l’orphisme et sa connaissance des destinées de l'âme après la mort.

Le zèle du philosophe en matière de rituels initiatiques et son souci de la survie de l'âme soulignent l'importance de la doctrine pythagoricienne concernant la métempsycose ou la palingénésie. Elle promet à ses initiés qu'ils échapperont au cycle douloureux de la métempsycose s'ils savent mener une vie vertueuse, pratiquer un certain ascétisme et accomplir de nombreux rites de purification.

L’idée capitale est l’existence d’une parfaite cohérence entre l’identité de l’âme et le cycle de ses destinées successives. Cela aurait comme conséquence l’existence d’un jugement des âmes par un dieu suprême. Ce qui constitue une notion essentielle au sein d’une doctrine dite mystique (secrète).

Un tel enseignement favorisait aussi le développement de vertus morales comme :

  • la maîtrise de soi,
  • l'importance de l'amitié,
  • l'entraide mutuelle, même si les membres de la communauté ne se connaissaient pas,
  • une conduite bien réglée de la vie quotidienne par une éthique d'ascétisme et d'abstinences.

 

LA MÉTEMPSYCOSE

La métempsycose est la réincarnation de l’âme après la mort. C’est le passage, le transvasement d'une âme dans un autre corps, qu'elle va animer.

La métempsycose trouve son origine dans l’Égypte antique. Les Grecs l'appellent à l'origine palingénésie, littéralement « nouvelle naissance ». Ainsi, pour Pythagore, ce qui a été, renaît.

La métempsycose entraîne certains comportements éthiques, entre autres, le respect de toute forme de vie, et particulièrement des animaux et instigue donc le végétarisme. Comportements alimentaires que l’on retrouvait dans l’orphisme et que l’on retrouve de nos jours dans l’hindouisme, le bouddhisme, le sikhisme, le jaïnisme.

De manière plus large, le métempsycosisme est la croyance ou l'hypothèse selon laquelle une même âme peut animer successivement plusieurs corps soit d'humains soit d'animaux, ainsi que de végétaux. La transmigration des âmes peut intervenir non seulement dans l'humain mais également dans le non-humain, animaux ou plantes.

La palingénésie est un concept de philosophie métaphysique qui désigne le retour à la vie des divers éléments de la nature, sous la forme d'un éternel retour.

L'éternel retour est un concept d'origine mésopotamienne repris par plusieurs philosophes, d'après lequel l'histoire du monde se déroule de façon cyclique. Après plusieurs milliers d'années, une même suite d'événements astronomiques se répète, identique à la précédente, avec des éléments recomposés.

La réincarnation, « retour à la chair », désigne un processus de survivance après la mort par lequel un certain principe immatériel et individuel (« âme », « substance vitale », « conscience individuelle », « énergie », voire « esprit ») s'incarnerait à nouveau dans un autre corps (humain, animal ou végétal, selon les théories) ou successivement dans plusieurs, afin de poursuivre son évolution spirituelle.

Dans l’hindouisme, religion polythéiste et spiritualité originaire d’Inde, la Bhagavadgītā présente ainsi la transmigration des âmes : « À la façon d'un homme qui a rejeté des vêtements usagés et en prend d'autres, neufs, l'âme incarnée, rejetant son corps, usé, voyage dans d'autres qui sont neufs. »

La Bhagavadgītā, terme sanskrit se traduisant littéralement par « chant du Bienheureux » ou « Chant du Seigneur », est la partie centrale du poème épique intitulé Mahābhārata. Ce texte est un des écrits fondamentaux de l’hindouisme souvent considéré comme un « abrégé de toute la doctrine védique ». La Bhagavadgītā est composée de 18 chapitres. Ce récit n'a cessé d'imprégner la pensée hindoue tout au long des siècles.

La transmigration des âmes est un concept de philosophie métaphysique et de théologie, selon lequel, après la mort généralement, l'âme quitte le corps et trouve une nouvelle enveloppe ou forme d'existence sur d’autres plans d’existence.

Le monolithe de Bellvue suggère d’explorer les cultes à mystères.

 

A SUIVRE : Monolithe de Bellvue : Les cultes à mystères

Sources, cartes et photos : Wikipédia - Merci et Gratitude

 

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