Réplique Temple D - Göbekli Tepe - Turquie

DESSINS DE PANIERS SUR LES PILIERS EN FORME DE T

Les piliers en forme de T situés sur le site archéologique de Göbekli Tepe en Turquie, possèdent des dessins de petits paniers.

CE QUI PEUT FAIRE PENSER A (par analogie et correspondance)

Oannès est une divinité chaldéenne mentionnée au 3ème siècle avant Jésus-Christ par Bérose, prêtre, astronome et historien, dans son œuvre Babylõniaká, littéralement « Histoire de Babylone ». La Chaldée est une région antique, située entre les cours inférieurs de l’Euphrate et du Tigre, ce qui correspondrait à une partie ou à la totalité de la Babylonie, dans le sud de la Mésopotamie.

Sumer est une région antique (4ème et 3ème millénaire avant Jésus-Christ), située à l'extrême sud de la Mésopotamie, couvrant une vaste plaine parcourue par le Tigre et l’Euphrate, bordée, au sud-est, par le golfe persique.

La civilisation babylonienne s'épanouit au cours du 2ème millénaire avant Jésus-Christ. Elle est la prolongation historique de civilisations plus anciennes telle que Sumer et Akkad.

D'après le prêtre babylonien, Oannès, être mi-homme, mi-poisson, est sorti de la mer Érythrée pour enseigner aux Babyloniens l’écriture, les sciences et les arts.

Oannès est assimilé à U-AN-NA, premier des sept sages antédiluviens, nommés également Apkallu.

Oannès, dieu chaldéen de la sagesse, de l'écriture, des sciences et des arts

 

LA MYTHOLOGIE MÉSOPOTAMIENNE

La mythologie mésopotamienne désigne l'ensemble des mythes anciens dont les protagonistes sont des dieux.

Cette mythologie n’est pas uniforme et il n'existe pas de dogme. Elle reflète en partie l'ensemble des croyances des Anciens mésopotamiens sur le cosmos et le monde qui les entourait.

Ces mythes mettent en scène les grandes divinités du monde mésopotamien : Les Anunnaki, littéralement « ceux qui du ciel sont venus sur Terre ».

  • Anu est le dieu du ciel, de la végétation ainsi que de la pluie, père d’Enlil et d’Enki. Il est considéré comme le père des dieux, habitant un royaume dans le ciel. Il avait le pouvoir de juger tous les criminels.
  • Enlil est une divinité liée au vent, considérée comme le roi des dieux.
  • Ea ou Aya ou Enki est le maître des eaux douces souterraines (Abzu), le dieu sage par excellence, maître de nombreux savoir-faire, qui préside aux arts et aux techniques, à la magie et à l’exorcisme. Dans les récits mythologiques, Ea est une divinité très importante qui intervient à plusieurs reprises en tant que créateur ou conseiller.

Plusieurs mythes mettent en scène des récits de création et l'organisation du monde et de l'humanité, assignant à ces derniers une place dans l'univers au service des dieux :

  • Enki et Ninmah
  • Enki et l’ordre du monde
  • Genèse d’Eridu

 

La Genèse d'Eridu ou Récit du Déluge sumérien

Ce mythe est à la fois issu de la création et eschatologique. C’est un texte mythologique écrit en sumérien qui relate un mythe de la création, notamment l’histoire du Déluge.

Ce mythe met en avant le rôle du dieu Ea/Enki et sa ville, Eridu, première ville antique de la Mésopotamie à avoir reçu la royauté, présentée comme la plus ancienne ville de l’humanité.

Le texte commence par la création de l’humanité, son élévation progressive quand elle reçoit la royauté de la part des dieux en guise de don, et, crée les premières cités à partir desquelles le pouvoir s’exerce. Les cités se multiplient au point de créer un tumulte qui indispose les dieux, notamment Enlil, roi des dieux, qui ordonne leur destruction par le Déluge.

Ziusudra, roi de Shuruppak, reçoit une vision du désastre et reçoit l’aide du dieu Enki qui lui indique comment se sauver du Déluge à venir avec sa famille, en construisant une arche (symbole de la salvation). Il y installa des espèces animales afin de garantir également leur survie. Ziusudra survit ainsi au cataclysme, puis opère à un sacrifice aux dieux à la fin de celui-ci. Enlil est furieux de constater qu’un homme ait survécu, mais raisonné par Enki, il accepte de laisser l’humanité survivre. Ziusudra reçoit en don l’immortalité et part vivre à l’écart de l’humanité.

 

Le Mythe d'Atrahasis ou Mythe de l'Atrahasis ou Poème du Supersage

Ce mythe met en scène Atrahasis, littéralement « supersage », personnage issu de la mythologie mésopotamienne qui survit au déluge et obtient l’immortalité des dieux.

Après la création de l'univers, les dieux Annunaki, dirigés par Anu, Enlil et Enki, dominent les sphères du ciel, de la terre et de l'Apsu.

Les Igigi étaient des divinités mineures chargées de pourvoir aux besoins matériels des Annunaki. Ces divinités se révoltèrent contre Enlil à cause des lourdes tâches qui leur étaient assignées. Face à leur requête, Enlil refusa. Enki proposa alors de créer les humains pour soulager les Igigi dans leur travail.

Douze siècles plus tard, Enlil, agacé par le bruit et la croissance de la population humaine, décide de la réduire par des maladies et des famines, mais Enki intervient à chaque fois pour sauver l'humanité.

Enlil décide d’un déluge afin d'éradiquer les êtres humains. Enki, contournant son serment de silence, informe secrètement Atrahasis, premier roi humain, du plan d'Enlil et lui conseille de construire un bateau pour sauver sa famille.

Atrahasis et sa femme survivent au Déluge, et Enki proposa un nouvel ordre pour réguler la population humaine, limitant leur vie et instaurant la mortalité chez les humains.

 

L’Épopée de Gilgamesh

L’Épopée de Gilgamesh est un récit épique du monde mésopotamien, qui fait partie des œuvres les plus anciennes de l’humanité. La première version a été rédigée en akkadien, dans la Babylonie des 18ème et 17ème siècles avant Jésus-Christ. Les tablettes d’argile écrites en caractères cunéiformes relatent les aventures de Gilgamesh, roi légendaire d’Uruk, considéré comme étant d’origine divine ou comme un demi-dieu.

Dans les textes mésopotamiens, Gilgamesh est présenté comme un grand homme du passé, un roi hors normes qui aurait accompli des exploits remarquables, doté d'une grande force physique et d'une grande sagesse.

Il est souvent associé à la mort et au monde des défunts, que ce soit lors de ses aventures en tant qu'être humain, notamment sa quête infructueuse de l'immortalité, ou après sa mort quand il devient une divinité du monde infernal. Il joue un grand rôle dans le gouvernement des morts et les rituels qui les concernent.

L’Épopée de Gilgamesh est un récit sur la condition humaine et ses limites, la vie, la mort, l'amitié, et plus largement un récit d'apprentissage sur l'éveil de son héros à la sagesse.

Sa première partie relate les exploits de Gilgamesh et de son compère Enkidu, qui triomphent du géant Humbaba et du Taureau céleste, ce dernier fut envoyé par la déesse Ishtar/Inanna, dont le héros a rejeté les avances. Le récit bascule avec la mort d’Enkidu, punition infligée par les dieux pour l’affront qui leur a été fait.

Dans la deuxième partie, Gilgamesh se lance alors dans la quête de l’immortalité, parvenant jusqu’au bout du monde où réside l’immortel Uta-Napishtim ou Utanapishti, connu sous le nom d’Atrahasis, qui lui apprend qu’il ne pourra jamais obtenir ce qu’il recherche mais lui enseigne l’histoire du déluge qu’il pourra transmettre au reste des mortels.

 

L’inframonde sumérien

Inana (Ishtar) est une déesse liée à l’amour et à la guerre, issue de la mythologie sumérienne associée à la planète Vénus. Inanna est une divinité astrale, l’une des divinités les plus importantes du monde mésopotamien. Elle fut également la protectrice de plusieurs cités majeures : Uruk, Kish, Ninive, Arbèles, et, possédait de nombreux lieux de culte : Nippur, Babylone, Assur.

Inanna/Ishtar est une déesse liée à la guerre : elle prend alors les aspects d'une héroïne guerrière armée, agressive, également une figure protectrice pour ceux qui partent au combatLa Descente d’Inanna aux Enfers instigue la tradition antique des récits de voyage dans le monde infernal.

 

Les Sept sages antédiluviens ou Apkallu

Dans la mythologie mésopotamienne, les Sept Sages sont des représentations mythiques issues de la mer, qui, avant le Déluge, révèle aux êtres humains la science, les arts et les techniques (confère Mythe d’Abgal).

Les Apkallu sont sept demi-dieux, parfois décrits comme mi-homme mi-poisson, associés à la sagesse. Ces créatures sont souvent désignées dans les textes comme les Sept Sages.

Après le déluge, les sages sont considérés comme humains et, dans certains textes, se distinguent en étant appelés UmmanuLes termes « apkallu » et « abgal » sont utilisés comme épithètes pour désigner les rois et les dieux comme marque de sagesse ou de connaissance.

Les Apkallu symbolisent la figure récurrente de personnages, de héros ou de dieux civilisateurs qui apportent un savoir essentiel aux êtres humains.

Ce thème est également développé dans la mythologie chinoise avec Fuxi, Nüwa et Shennong et les Trois Augustes (Confère Monolithe de Toulouse).

On le retrouve également dans la mythologie hindoue sept Rishis, les sages délivrant la vraie connaissance, ont participé à l’écriture du Veda.

U-An-Na ou Oannès, associé au personnage d’Adapa, est considéré comme l’Apkallu fils du dieu Ea. Ce personnage partage certaines caractéristiques avec Oannès dans le Mythe d’Adapa. Il est le prototype du sage qui transmet les techniques civilisatrices à l’humanité. Il est connu pour être le premier prêtre d’Eridu, la ville d’Ea/Enki, où, à l’aide de sa magie et de ses connaissances, il délivre les hommes de la maladie.

 

SYNTHÈSE ET CONCLUSION

Comme les monolithes de l’Utah, de Piatra Neamt, d’Atascadero, de l’île de Wight, de Las Vegas, d’Oudehorne, de Pinawa, de Toulouse, de Baasrode et de Gränichen, le monolithe de Glastonbury Tor révèle un principe cosmique où se trouve Trois Unités en dehors desquelles rien ne peut exister.

Ces onze monolithes expriment trois choses inévitables que sont la manifestation d’un pouvoir, d’une sagesse et d’un amour qui sont les attributs de Dieu dans sa Maison de Lumière.

Comme les autres structures, le monolithe de Glastonbury Tor génère des chemins de pensée ainsi que des chemins de connaissances.

Dans un premier temps, ce monolithe semble être une suite plus ou moins logique du monolithe de l’île de Wight, qui dévoilait la mythologie celtique ainsi que des concepts de l’Autre Monde, nommé Sidh, qui constitue une autre dimension, dite parallèle à celle du monde des vivants.

Dans un second temps, il révèle ainsi la mythologie celtique brittonique et galloise. Il délivre un concept d’au-delà : l’Annwyn, l’Autre Monde issu du monde gallois, également appelé Avalon. Il fait également référence à la légende arthurienne.

Le monolithe de Glastonbury renvoie également au site de Stonehenge, à la culture mégalithique ainsi qu'au site archéologique de Göbekli Tepe.

Dans un troisième temps, Il renvoie également à la mythologie inca, à certaines légendes d’origine ancestrale et à une légende qui conte un Déluge. Ces légendes génèrent de nombreuses symboliques telle que celle du cercle, du carré, du chiffre 7 ainsi que celles de la clé et de l’or.

Dans un quatrième temps, le monolithe de Glastonbury évoque la mythologie mésopotamienne à travers le dieu Oannès, divinité associée aux Sept Sages, autrement nommés les Sept Apkallu.

 

A SUIVRE : Monolithe de Vancouver, Colombie-Britannique, Canada

Sources, cartes et photos : Wikipédia - Merci et Gratitude

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