CHRONIQUES TERRIENNES : LE MONOLITHE D'EXIREUIL - 8 décembre 2020 - Partie 1
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LIEU D'APPARITION : Découverte d’un monolithe de forme triangulaire, au Lieu-dit Le Puits d’Enfer, commune d’Exireuil, Deux Sèvres (79), Nouvelle-Aquitaine.
DESCRIPTION DU LIEU : Dans la forêt, près d’un cours d’eau.
ALTITUDE : 140 mètres.
COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES : inconnue.
PAYS : Lieu-dit Le Puits d’Enfer, commune d’Exireuil, département des Deux-Sèvres, région Nouvelle-Aquitaine, France, Europe.
DATE : Mardi 8 décembre 2020.
STATUT : Apparition spontanée.
PARTICULARITÉ : De forme triangulaire, structure revendiquée par un artiste local.
TAILLE DU MONOLITHE : inconnue.
ÉLÉMENTS UTILISÉS POUR DÉCRYPTER LE MONOLITHE D’EXIREUIL : Chemin de connaissances, chemin de pensée, symbolisme, géométrie sacrée.
Sommaire des sujets développés par le monolithe d’Exireuil :
- Origine du monolithe d’Exireuil
- Brève histoire de la Gaule
- Géographie des Deux-Sèvres
- Brève histoire de la sismologie
- Zones sismiques notables dans le monde
- Sismicité et risque de sismicité en France
- Risques naturels majeurs
- France : État de catastrophe naturelle
- Brève histoire de la météorologie
- Orages, tempêtes et inondations : de l’ensemble au détail
- Quelques exemples en Europe
- Les épisodes méditerranéens en France
- Risques naturels et technologiques en Île-de-France
- Synthèse et conclusion
ORIGINE DU MONOLITHE D’EXIREUIL
Comme les monolithes de l’Utah, de Piatra Neamt, d’Atascadero, de l’île de Wight, de Las Vegas, d’Oudehorne, de Pinawa et de Toulouse, le monolithe d’Exireuil possède une forme triangulaire. Cela pourrait indiquer une même origine.
Les monolithes de l’Utah, d’Atascadero et de Toulouse, comme le monolithe d’Exireuil, ont eux aussi été revendiqués, mais pas les autres.
Tous les précédents monolithes révélaient plusieurs domaines de connaissances qu’il est utile et nécessaire d’explorer pour comprendre la raison d'être de ces structures :
- Géographie
- Histoire
- Antiquité
- Mythologie
- Polythéisme antique
- Mythe eschatologique
- Concept de l’au-delà et de séjour des morts
- Concept de renaissance, d’immortalité, de transmigration des âmes
- Géologie, climatologie, météorologie, astronomie, etc.
Ces monolithes délivrent également des informations qui engendrent :
- Des chemins de connaissances
- Des chemins de pensée
- Des associations d’idées
- Des analogies et correspondances
Grâce à tous ces éléments, il est possible de vérifier si le monolithe d’Exireuil contient le même genre d’informations que les structures précédentes.
Ce monolithe est apparu en France, dans le département des Deux-Sèvres. L’histoire des Deux-Sèvres ne commence qu’à la fin du 18ème siècle. Il est donc nécessaire d’explorer l’histoire de la France ou plutôt celle de la Gaule, puisque l'attention est particulièrement portée sur l'Antiquité.
BRÈVE HISTOIRE DE LA GAULE
Une brève histoire de la Gaule a déjà été traitée lors du décryptage du monolithe de Toulouse. Il n’existe pas de document concernant la religion gauloise, et, les mythologies germanique, grecque et celtique ont déjà été explorées au sein des autres monolithes :
- Le monolithe de Piatra Neamt : mythologies slave et germanique
- Le monolithe d’Atascadero : mythologie aztèque
- Le monolithe de l’île de Wight : mythologie celtique
- Le monolithe de Las Vegas : la mythologie grecque
- Le monolithe d’Oudehorne : mythologie néerlandaise
- Le monolithe de Pinawa : mythologies des Ojibwas et des Assiniboines
- Le monolithe de Toulouse : mythologie chinoise
GÉOGRAPHIE DES DEUX-SÈVRES
Les Deux-Sèvres est un département du Centre-Ouest de la France, situé dans la région Nouvelle-Aquitaine.
Le département des Deux-Sèvres est limitrophe de nombreux départements :
- La Vienne, à l’est
- La Charente, au sud-est
- La Charente-Maritime, au sud-ouest
- La région des Pays de la Loire avec la Vendée à l’ouest et le Maine-et-Loire au nord
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Les Deux-Sèvres : une zone sismique
Les Deux-Sèvres est un département est classé en zone 3 de sismicité, c’est-à-dire que ce département français est situé en zone sismique dite modérée.
Les tremblements de terre, enregistrés et recensés, n’ont jamais dépassé une magnitude de 5,8 sur l’échelle de Richter.
Le séisme du vendredi 16 juin 2023, dont l’épicentre se situait près de Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres), fut le séisme le plus intense enregistré.
Même s’il a été revendiqué, le monolithe d’Exireuil engendre une signification qui prend tout son sens quand on étudie l’environnement où le monolithe a été trouvé ou déposé.
Le monolithe d’Exireuil invite donc à prendre un chemin de connaissance et à explorer le domaine de la sismologie.
BRÈVE HISTOIRE DE LA SISMOLOGIE
La sismologie est une discipline scientifique qui étudie les tremblements de terre ou séismes ainsi que la propagation des ondes sismiques à l’intérieur de la Terre.
Dans l’Antiquité chinoise, les tremblements de terre ont longtemps été considérés comme des messages divins. Pour les Chinois, les séismes étaient un signe du Ciel désapprouvant la légitimité de l’empereur. Les tremblements de terre, fréquents dans la région, étaient donc rattachés aux dieux et à la politique, et, étaient compilés consciencieusement.
Dans l’Antiquité grecque, Poséidon, dieu des mers, des océans et des séismes, était responsable des tremblements de terre.
A la Renaissance, il commence à apparaître des théories sur les origines d’un séisme. Le séisme de Lisbonne qui a eu lieu en 1755, de forte intensité, déclenche les premières études sur le sujet.
Entre 1830 et 1850, la sismologie expérimentale étudie la propagation des ondes provoquées par des explosions artificielles, ce qui permet dans un premier temps d’évaluer l’intensité des séismes.
En 1857, la première carte des séismes des régions méditerranéennes est dressée et en 1858, une carte mondiale est également créée.
Les grands séismes de l'ère Ansei désignent une série de séismes majeurs qui ont frappé le Japon en 1854 et 1855. Le séisme d’Ansei-Edo a frappé la ville d’Edo (Tokyo) le 11 novembre 1855. L’origine du séisme fut attribuée à un poisson-chat géant nommé Namazu. A cette époque, les gravures ukiyo-e représentant Namazu étaient très populaires. Ce séisme fut particulièrement destructeur en raison d’une poussée profonde entre la plaque philippine et la plaque pacifique.
Les séismes sont des manifestations de la tectonique des plaques et leur intensité varie d’une région à l’autre. L’énergie libérée par un séisme est mesurée par sa magnitude et son impact local est évalué par son intensité.
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La tectonique des plaques
C’est un modèle scientifique théorique expliquant la dynamique globale de la lithosphère terrestre, enveloppe rigide la surface de la Terre, composée de la croûte terrestre et d’une partie du manteau supérieur. La théorie de la tectonique des plaques est basée sur le concept de dérive des continents, concept élaboré au début du 20ème siècle.
En géologie et selon la théorie, la lithosphère est subdivisée en plaques tectoniques ou plaques lithosphériques. Ainsi, quinze plaques majeures et une cinquantaine de plaques mineures ont pu être identifiées.
Ces plaques possèdent des mouvements relatifs variés, ce qui génère plusieurs types de plaques :
- Convergente : la convergence est le rapprochement de deux plaques qui se déroule en deux étapes : la subduction de la lithosphère océanique et la collision continentale.
- Divergente : une dorsale océanique est une frontière de divergence entre deux plaques tectoniques. Les dorsales sont des lieux qui peuvent générer du volcanisme.
- Transformante : les failles transformantes sont des limites de plaque tectonique où il n’y a ni subduction ni création de lithosphère. Elles se situent généralement en bordure de plaques et découpent les dorsales.
La subduction est un processus géodynamique d’enfoncement d’une plaque lithosphérique sous une autre plaque d’une densité plus faible. Il s'agit généralement d'une plaque océanique s’enfonçant sous une plaque continentale, ou une plaque océanique plus récente, dans un contexte de convergence.
La collision continentale est un phénomène géodynamique qui se produit lorsque deux plaques tectoniques convergent permettant la rencontre de deux lithosphères continentales.
En sismologie, la magnitude est la représentation logarithmique d’un moment sismique. Ce moment constitue une mesure de l’énergie libérée par un séisme. Plus un tremblement de terre libère d’énergie, plus la magnitude est élevée.
L’échelle de Richter est adaptée pour la mesure des séismes californiens et permet de mesurer les dégâts à craindre. Cette mesure est devenue obsolète au fil du temps. Elle a été remplacée par des échelles de magnitude, qui mesurent le moment sismique, c’est-à-dire, l’énergie libérée par un tremblement de terre.
La magnitude de moment est une échelle logarithmique permettant de mesurer la magnitude d’un séisme et de quantifier précisément l’énergie dégagée par le séisme.
ZONES SISMIQUES NOTABLES DANS LE MONDE
Les zones sismiques
Ce sont des régions où se produisent les séismes, causés par les mouvements des plaques tectoniques. Il existe trois ceintures sismiques :
- La ceinture de feu du Pacifique, composée de plusieurs plaques, la plus active d’un point de vue sismique et volcanique.
- La ceinture transasiatique, qui traverse l’Himalaya, l’Iran, la Turquie, la Méditerranée et le sud de l’Espagne.
- La ceinture médio-atlantique, suit les dorsales océaniques et constitue la limite entre les continents eurasiatique et africain.
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Principales zones sismiques sur le continent américain
Les États-Unis sont situés sur une zone sismique à risque de sismicité élevé. La Californie et l’Alaska sont les deux états qui ont tendance à subir le plus de tremblements de terre. Le Nevada, Hawaï, l’état de Washington, le Wyoming, l’Idaho, le Montana, l’Utah et l’Oregon sont des états qui présentent une forte activité sismique.
Au Canada, il existe des zones sismiques dans l’Ouest comme dans l’Est. La côte du Pacifique est la région la plus sujette aux séismes. La région au large de la côte ouest de l’île de Vancouver a subi plus de 100 séismes de magnitude 5 au cours de ces 70 dernières années. La Saskatchewan et le Manitoba sont des régions les moins exposées aux tremblements de terre.
L’est du Canada est quant à lui situé dans une région continentale stable de la plaque nord-américaine, entraînant une faible activité sismique. Toutefois, des séismes de forte magnitude se sont déjà produits et se reproduiront.
Le Japon est un archipel volcanique situé sur la ceinture de feu du Pacifique, à la rencontre de plusieurs plaques tectoniques :
- Plaque eurasienne à l’ouest, avec plusieurs plaques mineures (Amour, Okinawa, Yangtsé)
- Plaque philippine au sud
- Plaque pacifique à l’est
- Plaque d’Okhotsk au nord.
Ce qui en fait une zone de sismicité particulièrement importante dû aux mouvements de toutes ces plaques.
En Mésoamérique, le Mexique, berceau de la civilisation aztèque, est situé dans une zone volcanique et zone de sismique très élevées, car le pays est le point de rencontre de plusieurs grandes plaques tectoniques.
En Amérique du Sud, les zones les plus actives s’étendent le long de la côte Pacifique. Une deuxième importante zone de sismicité se trouve le long des côtes Caraïbes, de la Colombie et du Venezuela.
Principales zones sismiques en Europe
- Grèce : plaque africaine
- Turquie : microplaque anatolienne
- Islande : plaque nord-américaine
- Italie, Suisse, Autriche, Slovénie, Allemagne, France : microplaque adriatique
Les risques les plus élevés sont enregistrés en Albanie, en Grèce, en Italie, en Roumanie et en Turquie. Le sud de l’Espagne et le Portugal constituent également des zones à risques.
SISMICITÉ ET RISQUE DE SISMICITÉ EN FRANCE
La sismicité est un phénomène géologique caractérisé par la fréquence et l’intensité des tremblements de terre dans une région donnée.
Le risque sismique en France est la possibilité qu’un événement de type sismique puisse se produire et occasionne des dégâts sur le territoire français. Classé dans la catégorie des risques naturels majeurs, le risque sismique fait l’objet d’un suivi continu, d’un cadre réglementaire de prévention et d’une information de la population. La France reste un pays où la sismicité est modérée.
Zonage sismique de la France :
- Zone 1 : sismicité très faible
- Zone 2 : faible
- Zone 3 : modérée
- Zone 4 : moyenne
- Zone 5 : forte
Le risque sismique dans les Deux-Sèvres est un des risques majeurs susceptibles d'affecter ce département.
Il se caractérise par la possibilité qu'un aléa de type séisme se produise et occasionne des dommages plus ou moins importants, engendrant des enjeux humains, économiques et/ou environnementaux sur le territoire départemental. Les 256 communes du département des Deux-Sèvres sont classées en zone de sismicité « moyenne ». Selon la catégorie des bâtiments, une réglementation parasismique doit être respectée.
A SUIVRE : Monolithe d’Exireuil : Risques naturels majeurs
Sources, cartes et photos : Wikipédia - Merci et Gratitude