CHRONIQUES TERRIENNES : LE MONOLITHE DE GRÄNICHEN - 9 décembre 2020 - Partie 1
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LIEU D'APPARITION : Découverte d’un monolithe d’aspect métallique, mesurant 3 mètres, érigé dans l’enceinte du château Liebegg à Gränichen en Suisse. Château qui abrite notamment le musée des sorcières.
DESCRIPTION DU LIEU : Dans l’enceinte du château Liebegg.
ALTITUDE : 411 mètres.
COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES : inconnue.
PAYS : Gränichen, district d’Aarau, canton d’Argovie, Confédération helvétique (Suisse), Europe.
DATE : Mercredi 9 décembre 2020.
STATUT : Apparition spontanée le mercredi 9 décembre 2020. Disparition le jeudi 10 décembre 2020.
PARTICULARITÉ : De forme triangulaire. Malgré la neige fraîche tombée durant la nuit, pas de traces de pas remarquées autour du monolithe, selon les sources.
TAILLE DU MONOLITHE : 3 mètres.
ÉLÉMENTS UTILISÉS POUR DÉCRYPTER LE MONOLITHE DE GRÄNICHEN : Chemin de connaissances, chemin de pensée, symbolisme, géométrie sacrée.
Sommaire des sujets développés par le monolithe de Gränichen :
- Symbolique du triangle
- Brève géographie de la Suisse
- Brève histoire de la Suisse
- Les traditions alpines préchrétiennes
- Mythologies germanique et nordique
- Mythologie nordique : cosmogonie, mythe et concept
- Le chamanisme nordique
- Qu’est-ce que la sorcellerie ? Partie 1
- Brève histoire de sorcières
- Qu’est-ce que la sorcellerie ? Partie 2
- Qu’est-ce que la magie ?
- Synthèse et conclusion
Comme les monolithes de l’Utah, de Piatra Neamt, d’Atascadero, de l’île de Wight, de Las Vegas, d’Oudehorne, de Pinawa, de Toulouse et de Baasrode, le monolithe de Gränichen possède une forme triangulaire, qui génère ainsi la symbolique du triangle.
SYMBOLIQUE DU TRIANGLE
LE TRIANGLE est un polygone à trois côtés qui peuvent être de longueurs égales ou différentes. Un triangle dont deux côtés sont égaux est appelé isocèle. Un triangle dont les trois côtés et les angles sont égaux est appelé équilatéral.
Dans LA GÉOMÉTRIE SACRÉE, le triangle équilatéral symbolise L’ÉQUILIBRE.
En outre, le triangle équilatéral symbolise tout ce qui va par trois :
- TOUT CE QUI POSSÈDE UN DÉBUT, UN MILIEU et UNE FIN ;
- LA GRAINE, LA FLEUR, LE FRUIT ;
- LA NAISSANCE, LA VIE, LA MORT ;
- LE PASSÉ, LE PRÉSENT, L’AVENIR.
Le triangle équilatéral dont la pointe est orientée vers le haut symbolise l’énergie masculine & pointe vers le bas, l’énergie féminine. La forme du monolithe de Gränichen laisse apparaître un principe triple.
Le chiffre TROIS prend alors toute son importance lorsque nous lisons Les Quinze Tablettes de Thot ou encore appelées La Table d’Émeraude.
LA TABLE D’ÉMERAUDE est un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique et hermétique. Elle est attribuée à Thot, dieu égyptien de la Sagesse, de l’Écriture et de la Magie.
Ces tablettes constituent un grand savoir ancestral transmis par les différentes religions et pratiques spirituelles issues de l’Antiquité. Elles sont intéressantes à lire mais pour les comprendre, il est nécessaire de posséder une certaine culture générale, notamment sur l’Égypte ancienne.
Au sein de la Quatorzième tablette, le chiffre TROIS est décrit comme un système d’unités qui rassemble des principes triples.
EXTRAIT DE LA QUATORZIÈME TABLETTE
« Dans l’Ancien des origines, se trouvent Trois Unités en dehors desquelles rien ne peut exister. Ces trois sont :
- UN DIEU ;
- L’ÉQUILIBRE, LA SOURCE DE LA CRÉATION ;
- UNE VÉRITÉ, UN POINT DE LIBERTÉ.
Le Trois provient du Trois de l’Équilibre (le triangle équilatéral), toute la vie, toute la mansuétude (indulgence), tout le pouvoir. Les attributs de Dieu dans sa Maison de Lumière sont Trois :
- POUVOIR INFINI ;
- SAGESSE INFINIE ;
- AMOUR INFINI.
« Dieu réalise Trois choses inévitables :
- MANIFESTER LE POUVOIR ;
- LA SAGESSE ;
- L’AMOUR.
A ces Trois choses se rattachent Trois pouvoirs qui créent toutes choses :
- L’AMOUR DIVIN POSSÈDE LA CONNAISSANCE PARFAITE ;
- LA SAGESSE DIVINE CONNAÎT TOUS LES MOYENS POSSIBLES ;
- LE POUVOIR DIVIN EST ACQUIS PAR LA VOLONTÉ COMMUNE DE L’AMOUR DIVIN & DE LA SAGESSE.
Le monolithe de Gränichen a été découvert dans le district d’Aarau, situé dans le canton d’Argovie, en Suisse.
BRÈVE GÉOGRAPHIE DE LA SUISSE
La Suisse, en forme longue Confédération suisse, est un État fédéral d’Europe centrale et de l’Ouest, formé de 26 cantons, avec Berne pour capitale.
La Suisse est bordée par :
- l’Allemagne au Nord,
- l’Autriche et le Liechtenstein à l’Est et au Nord-Est,
- l’Italie au Sud et au Sud-Est,
- la France à l’Ouest.
C'est un pays sans littoral, dont le Rhin, sécurisé par des traités internationaux, constitue l’unique accès direct à la mer. Le pays est géographiquement divisé entre les Alpes, qui occupent 60 % du territoire, le Plateau suisse et le Jura.
Le relief de la Suisse est né de la collision des plaques tectoniques eurasienne et africaine. Cette collision a contribué à la formation de trois grandes structures :
- Les Alpes
- Le Plateau
- Le Jura
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Mis à part les quelques plaines alluviales, du Rhin et du Rhône notamment, chaque région possède un relief plus ou moins marqué, des collines du Plateau et du Jura (1 000 - 1 600 m.) aux sommets des Alpes (2 000 - 4 600 m.). Le point culminant du pays est la pointe Dufour (4634 mètres).
Les fleuves Rhin, Rhône ainsi que certains affluents du Danube et du Pô prennent leur source dans le massif de Saint-Gothard, massif situé dans les Alpes et qui compte de nombreux glaciers, notamment le glacier d’Aletsch, le plus grand glacier d’Europe.
Changements climatiques
Selon un rapport officiel daté de 2007, la Suisse est un pays notablement exposé aux conséquences du changement climatique, en raison de l'importance de ses glaciers, lesquels reculent, vont encore reculer et peut-être disparaître d'ici 100 ans.
Le risque d’inondation, coulée de boue, glissement de terrain ou chute de pierre augmente.
Fin 2007, des cartes de danger ont été établies pour 30 % du territoire. Le nombre de jours de canicule (température> 30 °C) a fortement augmenté. D’une moyenne d’un à deux jours par an dans les années 1960, il est question de 15 jours par an au 21ème siècle, avec une augmentation plus marquée dans les grandes villes comme Zurich et Genève. Les hivers sont plus doux, avec moins de jours d'enneigement.
Le pergélisol en montagne
Le pergélisol ou permafrost est la partie du cryosol gelée en permanence au moins plus de deux années consécutives, imperméable.
Le pergélisol couvre 90 % de la surface du Groenland, 80% de l’Alaska, 50% du Canada et de la Russie, notamment en Sibérie. Le pergélisol peut être également polaire ou alpin.
Le pergélisol alpin est soumis à des expositions très diverses. Dans les Alpes, il se retrouve au-dessus de 2500 mètres sur les ubacs. Le dégel de ces régions pourrait provoquer des éboulements importants.
En Suisse, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a publié une carte et une liste actualisée des zones habitées particulièrement menacées. Les dangers sont réels, surtout pour les communes situées au fond des vallées.
Ainsi, plus la fonte des glaces s’accélère et plus la probabilité qu’un événement majeur se produise augmente. D’importantes masses de roches se détachent et provoquent des réactions en chaînes, engendrant des dégâts dans les zones habitées. Phénomène déjà évoquer lors des décryptages des monolithes d’Exireuil (France) et de Baasrode (Belgique) :
« Un phénomène naturel intense peut très vite entraîner des réactions en chaîne. »
Même si le sol ne fond pas, un réchauffement entre les couches superficielles et profondes des sols pourrait provoquer des dégâts importants par dilatation.
Langues officielles et identité nationale
Dans les autres langues nationales que le français, le pays est appelé :
- Schweiz en allemand,
- Svizzera en italien
- Svizra en romanche.
Depuis 1803, le nom officiel de l'entité politique suisse est :
- Confédération suisse en français,
- Schweizerische Eidgenossenschaft en allemand,
- Confederazione Svizzera en italien,
- Confederaziun svizra en romanche.
La Suisse comporte quatre régions culturelles et linguistiques et quatre langues nationales : l’allemand, le français, l’italien et le romanche, cette dernière n'étant que partiellement officielle.
BRÈVE HISTOIRE DE LA SUISSE
A l’époque celtique, le plateau suisse fut peuplé par les Helvètes.
Le nom des Helvètes a été mentionné pour la première fois par un graffiti trouvé sur un navire de Mantoue (Italie) en – 300. L’inscription était écrite en lettres étrusque, « eluveitie », interprétée comme une forme étrusque issue du celtique « (h)elvetios », littéralement « l’Helvète ».
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Le canton d’Argovie
Le canton d’Argovie est l’un des 26 cantons de la Suisse. Son chef-lieu est Aarau.
A l’époque romaine, l'Argovie fait partie des frontières de l’Empire qui déclinent progressivement à cause des luttes de pouvoir. A partir du 3ème siècle, sous la pression des Francs, les Alamans s’installent dans cette région. Au 7ème siècle, l’Argovie intègre le royaume franc.
Les Alamans ou Alémans, du germanique « all-mann », littéralement « tous les hommes » ou « gens de toutes sortes » ou « hommes complets », étaient une confédération de nations germaines, d’abord établie sur le cours de l’Elbe, puis le long du Main.
Les Alamans étaient polythéistes et ont pratiqué leur religion jusqu’au 7ème siècle. Les divinités tel que Wotan et Thor sont issues de la mythologie germanique.
Les traditions alpines préchrétiennes, datant du milieu du 1er siècle avant Jésus-Christ, participent au patrimoine culturel et concernent l’Autriche, la Suisse, la Savoie, l’Italie du Nord et la Slovénie.
Le monolithe de l’Utah conseillait de s’intéresser à l’Antiquité, à la mythologie, aux concepts religieux et spirituels sur l’au-delà et de la vie après la mort.
Le monolithe de Toulouse, quant à lui, invitait à adopter différentes visions d’une même chose.
Certaines mythologies ont déjà été explorées au sein des autres monolithes :
- Le monolithe de Piatra Neamt : mythologies slave et germanique
- Le monolithe d’Atascadero : mythologie aztèque
- Le monolithe de l’île de Wight : mythologie celtique
- Le monolithe de Las Vegas : la mythologie grecque
- Le monolithe d’Oudehorne : mythologie néerlandaise
- Le monolithe de Pinawa : mythologies des Ojibwas et des Assiniboines
- Le monolithe de Toulouse : mythologie chinoise
Les différents monolithes découverts jusqu’à présent invitaient à explorer les sujets divers et variés : la géographie, l'antiquité, la géologie et l'astronomie mais aussi les religions anciennes et les mythologies, les différents mythes eschatologiques et les concepts d'au-delà, de domaine des dieux, de renaissance, d'immortalité.
Ces monolithes délivrent également des informations qui engendrent :
- Des chemins de connaissances
- Des chemins de pensée
- Des associations d’idées
- Des analogies et correspondances
Le monolithe de Gränichen invite dans un premier temps à explorer quatre choses :
- La mythologie celtique
- La mythologie germanique
- Les traditions alpines préchrétiennes
- La mythologie nordique
LES TRADITIONS ALPINES PRÉCHRÉTIENNES
En Europe, les Alpes centrale et orientale sont riches de traditions folkloriques remontant à l’ère préchrétienne. Ces traditions sont issues des civilisation germanique, gallo-romaine, slave et rhète.
De ces traditions est issue notamment, une ancienne déesse Frau Perchta ou Pehta baba en Slovénie, qui serait associée à la déesse Freyja, souvent liée ou confondue avec la déesse Frigg.
Perchten est le pluriel de Perchta, c’est le nom que portaient les suivantes de la déesse. Les Perchten étaient liées à la saison hivernale. Elles sont considérées comme étant l’incarnation du destin, et, symboliseraient les âmes des morts. Étymologiquement, les mots « perchta » et « perchten » proviendraient du vieil haut allemand « « peraht », littéralement « brillant ».
CE QUI FAIT PENSER au monolithe de Bassrode, découvert en Belgique le 8 décembre 2020, qui évoquait Frau Holle, aussi nommée Mère Holle ou Mère Holda, également connue sous les noms de Holla, Hulda, Holda, Perchta, Berchta, Berta ou Bertha. Elle constitue une figure légendaire préchrétienne qui a survécu dans les croyances jusqu’au 19ème siècle.
Frau Holle était aussi nommée Holda qui était liée au monde des esprits par la magie du filage et du tissage. Dans le folklore catholique allemand, elle est associée à la sorcellerie.
Perchta ou Berchta était une déesse issue du paganisme alpin, surtout connue dans la Haute Allemagne ainsi que dans les régions autrichiennes et slovènes des Alpes. Son nom peut signifier « la brillante » ou « la porteuse ».
La figure germanique de Perchta est associée à Holda. Dès le 11ème siècle, Holda fut souvent identifiée à Diane de la mythologie romaine (Artémis chez les Grecs), déesse de la nature sauvage, de la chasse, de la lune et de la nuit. Il semblerait qu’Holda était connue pour être la cheffe des femmes et des esprits nocturnes féminins, nommés dans le langage courant « Hulden de Holda ». Ces femmes quittaient leurs maisons grâce à leur esprit, passant à travers les portes closes dans le silence de la nuit, et, parcourant de grandes distances dans le ciel.
Des croyances similaires existaient déjà en Europe depuis plus de 1000 ans. Selon ces croyances, des hommes et des femmes pouvaient quitter leur corps en esprit et suivre la déesse nommée Holda, Diane ou Perchta. Holda fut même identifiée à Hécate ou à Artémis. Holda est censée habiter au fond d’un puits, possédait un chariot et enseignait l’art de la fabrication du lin.
Les contes de l’enfance et du foyer sembleraient se baser sur la mythologie germanique. Il serait question de faire un saut dans un puits et d’entreprendre un voyage dans un autre monde. Dans la mythologie germanique, l’eau était considérée comme un accès au monde des dieux.
Les croyances en l’esprit humain qui voyage au-delà des capacités physiques du corps, étaient encore présentes dans le folklore germanique préchrétien.
Selon les théories, derrière Dame Holle, se cache la déesse germanique de la mort, Hel (dont le nom est à rapprocher du mot allemand Hölle, désignant l'enfer).
Le monolithe de Gränichen suggère d’explorer les mythologies germanique et nordique.
A SUIVRE : Monolithe de Gränichen : les mythologies germanique et nordique
Sources, cartes et photos : Wikipédia - Merci et Gratitude