CHRONIQUES TERRIENNES : LE MONOLITHE DE L'UTAH - 18 novembre 2020 - Partie 2

Phoebe …

15 août 2024

Delicate Arch, Parc National des Arches, Utah, USA

CE QU’IL FALLAIT DÉMONTRER…

Comme le géoglyphe de Paracas, nous pouvons constater que le monolithe de l’Utah évoque et indique :

UN MESSAGE délivrant la nécessité et l’utilité d’élever son esprit et sa conscience.
UN SIGNE indiquant un principe cosmique, qui est triple, symbolisant la Puissance divine, la Sagesse divine et l’Amour divin.
UNE CARTOGRAPHIE de l’Au-delà à l’image des Anciens Grecs et Égyptiens.
UN CONCEPT, celui de l’existence de la vie après la mort à travers les anciens Égyptiens et les Pythagoriciens.
UN LIEU, le royaume céleste dit supérieur, c’est-à-dire, le domaine des dieux, celui des entités supérieures résidant dans l’Ether.

Étant apparu dans l’état de l’Utah, le monolithe fait donc appel à des connaissances sur cet état américain…

BRÈVE HISTOIRE DE L’UTAH

UTAH signifie en langue ute, « PEUPLES DES MONTAGNES » ou en langue apache, « CELUI QUI EST PLUS HAUT ».

Avec le Colorado, l'Arizona et le Nouveau-Mexique, l'Utah forme une région géographique et culturelle des États-Unis, région rassemblée autour du Four Corners Monument qui constitue le centre.

Les Four Corners sont situés dans une région désertique, sur le plateau du Colorado. Les parties de l'Arizona, du Nouveau-Mexique et de l'Utah sont situées dans la réserve indienne navajo, tandis que celle du Colorado est dans une réserve ute.

Les Dinés, littéralement « l'homme » ou « le peuple », plus connus sous le nom de « Navajos » arrivent en Alaska en provenance d'Asie. Puis, il se divisent en quatre groupes majeurs : les Eyak, les Haïdas, les Tlingits et les Athabaskans. Il y a une forte probabilité d'une relation avec les langues sino-tibétaines. Les Athabaskans et les Tlingits se séparent en tribus distinctes.

À la suite de violentes éruptions volcaniques qui causèrent des changements climatiques importants, une partie importante des Athabaskans émigre au sud du Nord-Ouest canadien, c'est-à-dire dans la région actuelle de Vancouver et de l’État de Washington. (Confère monolithe de Vancouver).

Une seconde vague d'émigration se sépare du groupe principal au Canada pour se diriger vers le sud-ouest des États-Unis et le nord du Mexique. Cette vague d'émigration est à l'origine du sous-groupe Apache (Jicarillas, Mescaleros, Chiricahuas, Lipans, Aravaipas, Apaches des Plaines ou Kiowas-Apaches et Navajos).

Ces derniers s'installent dans une région autrefois habitée par les Anasazis (terme navajo signifiant « ancêtres »). À cette époque, la région est déjà habitée par les Comanches, les Utes, les Pueblos et les Païutes. Puis ils se fixent définitivement dans une région que les Espagnols nomment plus tard Apacheria.

LES FOUR CORNERS

Four Corners : Utah, Colorado, Arizona, Nouveau Mexique

Les Four Corners sont composés :

Les parties de l'Arizona, situé à 1250 mètres.
du Nouveau-Mexique, situé à 1735 mètres.
de l'Utah sont situées dans la réserve indienne navajo, situé à 1860 mètres.
tandis que celle du Colorado est dans une réserve ute, situé à 6801 mètres d’altitude.

La région des Four Corners compte quelque 3 900 sites archéologiques parmi lesquels 600 sont troglodytiques.

Les Four Corners indiquent que ce monolithe s’adresse à tous les habitants du continent américain, du nord au sud, d’est en ouest, ainsi qu’au centre. Il s’agit de l’Amérique du Nord, de la Mésoamérique et de l’Amérique du Sud ainsi que de toutes leurs dépendances continentales ou insulaires, y compris leurs habitants expatriés tout autour de la Terre. Plus globalement, le monolithe de l’Utah s’adresse aux habitants des quatre coins de la planète.

Ce monolithe indique également qu’il est nécessaire de porter son attention à tout ce qui est ancien, voire l’ancien de l’ancien. C’est-à-dire, non seulement à tout ce qu’il y avait avant l’arrivée des premiers Européens, nommés aujourd’hui les Pionniers, mais également à tout ce qu’il y avait dans les Temps Anciens, et qui a été détruit. Il s’agit des ancêtres des civilisations contemporaines que l’on appelle aujourd’hui :

Les peuples d’Amériques du Nord (Indiens d’Amérique, Amérindiens, Autochtones, Indigènes), dans ce cas précis, il est question des Anasazis, habitants du sud-ouest de l’Amérique du Nord, qui étaient répartis en plusieurs groupes dans les États actuels du Colorado, de l’Utah, de l’Arizona et du Nouveau-Mexique. Les Hopis utilisent plutôt le mot « Hisatsinom », littéralement « anciens habitants ».
Les peuples de la Mésoamérique.
Les peuples de l’Amérique du Sud.

LES PEUPLES DU CONTINENT AMÉRICAIN, ANCIENS COMME MODERNES

Le peuple hisatsinom, plus connu sous le nom d’Anasazis, évoquent les anciennes civilisations mésoaméricaines et sudaméricaines, aujourd’hui disparues mais dont il reste des traces à travers de nombreux sites archéologiques. Ces anciens peuples constituent les ancêtres des peuples autochtones du continent américain d’aujourd’hui : Les Mayas, les Incas et Aztèques qui pratiquaient eux aussi :

Le culte aux ancêtres.
Le culte de la montagne sacrée.
Un polythéisme avec un panthéon de dieux et de déesses.
Pratiquaient le chamanisme et/ou l’animisme voire le totémisme.
Possédaient des mythes qui constituaient la base de leur société, dont un mythe de la Création et un mythe de la destruction.
Grâce aux Aztèques, mise en avant d’un mythe eschatologique à travers la Pierre du soleil dont le second cercle évoque la Légende des soleils.

LA LÉGENDE DES SOLEILS

Chaque soleil porte un nom et chaque nom correspond à l'agent destructeur du soleil en question.

Premier Soleil : Ocelotonatiuh (Soleil Jaguar) ou Yoaltonatiuh (Soleil de nuit) ou encore Tlaltonatiuh (Soleil de terre), selon les versions.
Deuxième Soleil : Ehecatonatiuh (Soleil de Vent).
Troisième Soleil : Quiauhtonatiuh (Soleil de Pluie).
Quatrième Soleil : Atonatiuh (Soleil d'Eau).
Cinquième Soleil : Ollintonatiuh (Soleil de mouvement).

Le 21 décembre 2012 était le dernier jour du Cinquième Soleil. Par déduction, aujourd’hui, nous sommes à l’époque du Sixième Soleil, qui semble être un Soleil de Feu et d’Eau, au regard des phénomènes climatiques extrêmes et intenses que nous rencontrons et subissons un peu partout sur la planète. Nous avons donc changé de cycle depuis plus de 12 ans maintenant. Cette légende fait en réalité référence au cycle de précessions des équinoxes qui dure environ 26 000 ans.

On retrouve également ce même mythe eschatologique dans le Popol Vuh, le livre des Mayas-Quichés. Cette genèse peut comporter des similitudes avec la cosmogonie biblique.

Au commencement était la genèse du monde. Du néant originel, les Dieux décidèrent de créer le monde, de le rendre matériel et de le peupler de créatures afin d'être adorés. Après la création de la Terre, les montagnes, la flore et la faune, ils créèrent les premiers hommes à partir de la glaise. Ce premier essai s'étant révélé infructueux, une seconde tentative fut effectuée à partir du bois, mais ces hommes s’avérèrent frivoles, vaniteux et paresseux. Les Dieux les firent donc disparaître par le moyen d'un déluge. Ils périrent ou devinrent des singes. À la fin, lors d’une ultime tentative, ils façonnèrent les hommes à partir du maïs, et la race humaine trouva là, sa substance définitive.

Peuple polythéiste aux pratiques chamaniques, totémiques et animistes, l’histoire des Mayas nous permet de faire des analogies et des correspondances, et ainsi de pouvoir faire des associations d’idées pertinentes et crédibles.

A l’époque classique maya, le culte était centré autour du souverain, garant de l’ordre cosmique, et, intercesseur auprès des ancêtres et des entités surnaturelles. Un certain nombre de forces de la nature considérées comme surnaturelles étaient honorées par les Mayas de cette époque. Plus de 50 divinités étaient ainsi vénérées.

Les Mayas connaissaient les mathématiques, opéraient à des calculs avec de très grands nombres et utilisaient le zéro. Par ailleurs, ils comptaient en millions d’années. Ils étaient très avancés intellectuellement par rapport au monde européen de l’époque. Ils étaient de grands astronomes et élaboraient des calendriers complexes. Ils étaient également très avancés en ce qui concernait l’observation des astres. Ils élaboraient des calendriers solaires et observaient le cycle de Vénus et de la Lune.

Les Mayas passaient beaucoup de temps à observer le ciel, la position des étoiles ainsi que l’évolution de leur position au cours de l’année. Au sein de certains sites archéologiques étudiés par les scientifiques, certains bâtiments sont orientés vers certaines constellations, notamment la constellation d’Orion.

UNE HISTOIRE D’ARCHE

L'Utah possède une grande diversité géologique, avec des montagnes enneigées, des vallées aux fortes rivières et des déserts arides aux formes géologiques spectaculaires. Un des emblèmes de cet État est ainsi une arche naturelle nommée DELICATE ARCH.

Située à 1404 mètres d’altitude au sein du Parc National des Arches près de la ville de Moab, dans l’Utah (USA), Delicate Arch est une arche naturelle qui mesure 20 mètres de hauteur. Elle est devenue le symbole de l’Utah. Son âge est estimé à 70 000 ans et son espérance de vie serait de 10 à 15 000 ans.

Le monolithe de l’Utah laisse alors apparaître la symbolique de l’arche qui renvoie à :

L’ARCHE DE NOÉ, qui représente LA SURVIE, LA PROTECTION, LE SALUT ET LA PRÉSERVATION ainsi qu’UNE TRANSITION ENTRE L’ANCIEN ET LE NOUVEAU.
L’ARCHE D’ALLIANCE, qui symbolise, dans la tradition juive, LA PRÉSENCE DIVINE ET LA RELATION ENTRE DIEU ET SON PEUPLE.

L’ARCHE symbolise également LA VIE et LE PASSAGE DU PASSÉ vers L’AVENIR ainsi que L’HISTOIRE DES ORIGINES DU MONDE.

L’ARCHE est un symbole puissant représentant LA PROTECTION, LA TRANSITION et LA CONNEXION ENTRE LE TERRESTRE ET LE DIVIN.

L’ARCHE met en avant LE MYTHE DU DÉLUGE qui est UN MYTHE ESCHATOLOGIQUE que l’on retrouve au sein de nombreuses civilisations humaines à travers le monde.

Un mythe eschatologique raconte la destruction d’un monde qui laissera place à un nouveau monde.

L'eschatologie est le discours sur la fin du monde ou de la fin des temps ou d’un temps. Elle relève de la théologie et de la philosophie en lien avec les derniers temps, les derniers événements de l’histoire du monde ou l’ultime destinée du genre humain.

Dans de nombreuses religions, l'eschatologie est un événement futur prophétisé dans les textes sacrés. Toutefois, le thème est aussi largement diffusé et exploité dans la littérature contemporaine, au théâtre, dans le cinéma, à la télévision voire à la radio, notamment depuis les années 2010. Par extension, l’eschatologie peut embrasser des concepts qui sont liés au Messie ou aux temps messianiques, à l’après-vie et à l’âme.

Après-vie ou Séjours des morts aussi appelé l’Au-delà, l’Autre Monde, l’Inframonde ou l’Outre Monde est le terme générique désignant, selon les croyances, les mondes surnaturels qui accueilleraient les âmes après la mort. On le nomme différemment selon les traditions. Par exemple, le paradis et l’enfer dans les religions abrahamiques, la demeure des dieux ou le royaume des dieux dans les religions dharmiques et polythéistes. Chez les Grecs anciens, les Champs-Élysées constituaient le paradis des héros et des gens bienheureux.

Ce qui nous renvoie au géoglyphe de Paracas, à la symbolique du triangle ainsi qu’au principe cosmique.

L’au-delà est le terme désignant un concept présent dans presque toutes les religions sous la forme d'un ensemble de croyances.

Celles-ci décrivent l'au-delà comme un monde plus ou moins complexe auquel nous n'avons pas accès en qualité de mortel, et satisfaisant aussi à une combinaison de trois traits principaux :

Il se déroulerait dans ce monde des événements dont nous ressentirions les conséquences ;
Nous pourrions avoir accès à ce monde après la mort, par la permanence de notre âme ;
Dans ce monde, le temps n'existerait plus, ce qui nous permettrait d'y séjourner éternellement.

A SUIVRE : Monolithe de l'Utah : Synthèse et conclusion

Sources, cartes et photos : Wikipédia - Merci et Gratitude

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