Trace du monolithe de l'Utah - Découvert le 18 novembre 2020 - Photo Wikipédia

SYNTHÈSE ET CONCLUSION

Décryptage du monolithe du désert de l’Utah - 18 novembre 2020

Pour rappel : Le monolithe de l’Utah évoque :

  • Celui qui est au plus haut
  • Un principe cosmique
  • Les peuples des montagnes ainsi que les peuples de la Terre
  • Des pratiques religieuses et spirituelles ancestrales
  • De violentes éruptions volcaniques et des changements climatiques importants
  • La légende des Soleils et un mythe eschatologique
  • L’arche de Noé et l’Arche d’Alliance
  • Le concept de l’Au-delà et du Séjour des morts

C’est LE PREMIER MONOLITHE qui est apparu à la fin de l’année 2020. Il connote d’un caractère spirituel et religieux, il engendre des symboliques. Ce monolithe représenterait « Celui qui est au plus haut », le « Seigneur de la Terre » ainsi que le « Créateur de toutes choses ».

A travers ce monolithe, le Tout-Puissant s’adresserait aux « Peuples des montagnes » ainsi qu’à tous les habitants du continent américain, du nord au sud, d’est en ouest, ainsi qu’au centre. Il s’agit de l’Amérique du Nord, de la Mésoamérique et de l’Amérique du Sud ainsi que de toutes leurs dépendances continentales et insulaires, y compris leurs habitants expatriés tout autour de la Terre.

ET, DANS L'ABSOLU, AUX DIFFÉRENTS PEUPLES DE LA PLANÈTE.

L’expression « Peuples des montagnes » renvoie à une symbolique bien connue des peuples asiatiques : la montagne sacrée ou montagne cosmique, considérée comme la demeure des dieux, sorte de paradis pour les gens bienheureux possédant un karma positif, dans l’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme, le taoïsme et le shintoïsme.

C’est néanmoins ce que disent les 7 Moaïs de l’Ahu Akivi sur l’île de Rapa Nui, située dans l'océan Pacifique : Placés à l’Ouest de Rapa Nui sur un axe Est-Ouest, les 7 Moaïs regardent vers l’ouest pour observer le continent asiatique. Il s’agirait d’explorer les différents concepts spirituels cités ci-dessus.

Symbolique du chiffre 7

Le chiffre 7 possède une signification spéciale qui transcende toutes les cultures du monde entier car il symbolise la totalité de l’Univers. Dans le christianisme, il est considéré comme le chiffre de Dieu et il représente la création de l’Univers. Dans le bouddhisme et l’hindouisme, le chiffre 7 symbolise souvent l’harmonie cosmique ainsi que la perfection spirituelle. Le 7 évoque également les sept couleurs de l’arc-en-ciel.

Sept est un chiffre sacré dans de nombreuses religions. Il représente non seulement la totalité de l’Univers, il est également associé à la plénitude ainsi qu’à la perfection, à la sagesse et à l’achèvement. En numérologie, il est lié à la spiritualité, à l’analyse et à l’introspection. Il symbolise également la loyauté ainsi que la recherche d’une élévation spirituelle. Il renvoie également aux sept chakras situés dans le corps humain, aux sept couleurs de l’arc-en-ciel, aux sept merveilles du monde.

Symbolique de l’arc-en-ciel

Associé à la paix, au renouveau et à l’espoir, l’arc-en-ciel est un symbole puissant de l’alliance de Dieu avec l’humanité : il rappelle la présence éternelle de Dieu dans le cœur des êtres humains. Dans l’ancienne religion de la Grèce antique, l’arc-en-ciel était considéré comme un pont entre le Ciel et la Terre, reliant le monde des mortels au royaume divin. Dans certaines mythologies amérindiennes, il est associé à la bénédiction, à l’harmonie ainsi qu’à la présence d’esprits bienveillants. Dans l’hindouisme, l’arc-en-ciel est considéré comme l’arc céleste du dieu Indra, dieu du tonnerre et de la pluie. Comme chez les Grecs anciens, l'arc-en-ciel est considéré dans la culture chinoise, comme un pont entre le ciel et la terre, reliant le monde des mortels et le royaume des dieux.

Symbolique de la montagne en Asie : montagnes sacrées et demeures des dieux

En Asie, la montagne conserve un caractère sacré d’origine ancestrale. Le sacré est lié à la croyance de l’être humain en un principe supérieur.

Par exemple, le mont Fuji sur l’île d’Honshu au Japon est porteur d’une forte tradition religieuse, qu’elle soit taoïste, bouddhiste ou shintoïste. En Chine, le mont Shaolin et le mont Kunlun sont tout aussi porteurs de ce symbolisme religieux. Montagnes sacrées par excellence, rattachées aux arts martiaux, aux divinités, au bouddhisme et au taoïsme.

En Inde, l’imposante chaîne montagneuse de l’Himalaya inspire le plus grand respect à tous ceux qui la côtoient. Ses sommets, hors de portée des hommes, semblent toucher le royaume des dieux. Les Tibétains et les Hindous considèrent l’Himalaya comme une transition sacrée entre les hommes et les mondes paradisiaques. Le mont Meru, montagne légendaire, considérée comme l’axe mythique du cosmos, en constitue le centre.

Le mont Meru est une montagne mythique également connue sous le nom de Sumeru. D’après les anciennes croyances indiennes, aussi bien bouddhistes qu’hindouistes, elle se trouve au centre de l’univers et constitue la résidence des dieux.

Une légende raconte que l’on doit les montagnes de l’Himalaya au puissant dieu Indra. Tous les dieux étaient supposés faire des sacrifices sur l’Himalaya, mais c’est Shiva, dieu de la Connaissance suprême et absolue, qui y était le plus souvent associé.

Une relation réciproque entre réel et symbolique dans la pensée religieuse asiatique peut alors être faite. Les traits réels de l’architecture et la cosmogonie peuvent ainsi aller de pair.

La montagne est considérée comme un élément sacré en Inde mais également dans toute l’Asie, du fait de sa proximité avec le ciel. Il existe de nombreuses représentations symboliques y faisant référence : lingams, monolithes, pyramides, temples colossaux, etc.

La montagne peut alors être considérée comme une puissance immobile, appartenant à la « sphère suprahumaine où gravitent les étoiles et les astres ». Quand elle n’est pas divinisée, la montagne constitue le domaine des divinités…

Par analogie, les Incas habitaient en altitude pour être au plus proche de leurs ancêtres et pour faciliter la communication avec les divinités. Par ailleurs, les Incas considéraient le soleil comme leur ancêtre qu’ils rejoignaient la mort venue.

Le mont Kailash était le paradis mythique de Shiva, dieu de la Connaissance suprême et absolue dans l’hindouisme, notamment le shivaïsme. Ce dieu est vénéré et honoré à travers toute l’Inde. Il est célébré au mois de mars de chaque année lors d’une fête appelée Mahashivaratri.

 

Le mont Kailash, montagne sacrée et demeure du dieu Shiva

Mont Kailash

Le mont Kailash est une montagne située au Tibet occidental, à l’ouest de Lhasa, culminant à 6 638 mètres d'altitude, qui fait partie de la chaîne transhimalayenne.

Ce mont correspondrait au mythique mont Mérou (ou Méru ou Meru ou Sumeru), considéré comme l'axe du monde dans les mythologies persane, bouddhique, jaïne et hindoue.

Cette montagne est sacrée dans quatre religions :

  • Dans l’hindouisme, elle est la demeure de Shiva;
  • Dans le bouddhisme, elle est la demeure de Chenresig, le bouddha de la compassion ;
  • Dans le jaïnisme, elle est le lieu où le fondateur de l’école reçut l’illumination ;
  • Dans le culte bön, bouddhisme chamanique tibétain, elle est le symbole de l’âme.

« Kailash » signifie « le cristallin » ou « le cristal ». La forme du mont est pyramidale avec quatre arêtes bien découpées. Pour les disciples qui approchent l’éveil spirituel ou la libération, cette montagne symbolise la lumière divine, autrement dit la vérité ultime. C'est notamment ce que le pratiquant recherche dans le bouddhisme, la vérité ultime, qui est concept philosophique et métaphysique.

Ce qui nous renvoie aux Quinze tablettes de Thot, notamment à la quatorzième tablette : « Dans l'ancien des origines, se trouve Trois Unités en dehors desquelles rien ne peut exister. Ce sont :

  • UN DIEU
  • L'ÉQUILIBRE, SOURCE DE LA CRÉATION
  • UNE VÉRITÉ, UN POINT DE LIBERTÉ.

Le sommet du Kailâsa (mont Kailash) est considéré comme la demeure de Shiva et de sa shakti Pārvatī – littéralement « fille de la montagne » -, ce qui explique son caractère sacré pour les hindous. Shiva est représenté par un lingam, souvent accompagné par la yoni, représente de la shakti (principe féminin dans l'hindouisme), symbolisée par le lac Manasarovar.

En sanskrit, « Manasarovar » signifie « lac aux esprits ». Il est vénéré depuis des temps immémoriaux. Il représente les eaux primordiales de l’univers. Le lac Manasarovar symbolise la lumière et le soleil.

La symbolique de la montagne engendre la symbolique de la pyramide. Les pyramides sont des représentations géométriques de la montagne sacrée. Comme cette dernière, elles symbolisent, un lien Ciel-Terre, l’élévation spirituelle, la communication avec les divinités et la demeure des dieux.

L’arche, sa signification et sa symbolique

Delicate Arch, Parc National des Arches, Utah, USA

A travers l’image de l’arche, structure très présente dans le désert de l’Utah du fait des formations naturelles qui rappellent cet objet, la survie, la protection, le salut et la préservation sont évoqués. L’arche représente une transition entre l’ancien et le nouveau.

Dans la tradition juive, l’arche d’alliance symbolise la présence divine et la relation entre dieu et son peuple.

L’arche symbolise également la vie, le passage entre le passé et l’avenir ainsi que l’histoire des origines du monde.

L’arche est un symbole puissant représentant la protection, la transition et la connexion entre le terrestre et le divin.

La symbolique de l’arche rappelle un mythe eschatologique bien connu : celui du Déluge mais également celui de la salvation. Quelles que soient les religions, les spiritualités ou les croyances, il est question de se souvenir de ce mythe sous toutes ses formes et de ses conséquences à travers le monde. Tout au long des millénaires, ce mythe s’est transmis à travers l’espace et le temps sous différentes formes et de différentes manières :

  • Popul vuh, livre de la communauté des Mayas Quichés.
  • Le Rig-Veda et Les purāna, textes sacrés de l’hindouisme.
  • La Bible, notamment Le Nouveau Testament avec l’Apocalypse ou la Révélation de saint Jean.
  • En Chine, la légende de Yu le Grand raconte l’existence d’un immense déluge.
  • La Légende des soleils, dans la civilisation aztèque.
  • Le mythe de l’Atlantide et le mythe du Royaume de Mu, peuvent être considérés comme des mythes eschatologiques racontant une destruction.
  • Le mythe d’Atrahaxis et l’Épopée de Gilgamesh, dans la mythologie mésopotamienne.
  • Le Kali Yuga, dans la mythologie hindoue, raconte un temps de destruction.
  • Le prayala, mythe qui concerne des cycles de création et de destruction.

Les textes védiques, brahmaniques et tibétains adoptent un schéma de création différents des mythes polynésiens ou bibliques. Plutôt qu’un événement, la Création se présente comme un processus, un avènement continu de l’Univers qui enfle et se résorbe nécessairement.

Chaque création n’a jamais de vrai début et donc de fin. L’Univers relève du devenir, sans qu’il y ait absolument un terme initial ou final. On ne craint pas la fin du monde parce qu’il y en aura d’autres. Et on ne s’extasie pas outre mesure sur la création : il y a celle-ci, celle d‘après, celle d’avant et toutes les autres. Ainsi, création et fin du monde deviennent des circonstances banales. La destruction des mondes – nommées « prayala », littéralement « dissolution », « destruction » ou « anéantissement » n’est jamais à ce point complète qu’un reliquat ne subsiste et ne devienne la graine du monde suivant. En outre, le prayala est parfois vu comme « l’assomption de l’âme » (l’âme qui monte au ciel), la disparition du relatif au profit de l’absolu. Plus qu’un mythe, c’est l’histoire d’un cycle, celui des précessions des équinoxes et de ses conséquences…

 

CE QU’IL FALLAIT DÉMONTRER…

Le monolithe de l’Utah est donc un message crypté qui constitue un langage, notamment celui de la connaissance. Plus précisément, il est question de culture générale, de religions, de spiritualités, de géométrie sacrée et de symbolique.

La géométrie sacrée instigue souvent une symétrie & un équilibre engendrant une harmonie.

Le monolithe de l’Utah s’adresse, dans l’absolu, aux habitants de la planète Terre, au monde entier.

Le monolithe renvoie également au continent asiatique ainsi qu’aux spiritualités qui s’y sont développées depuis l’Antiquité.

L'Antiquité est une époque de l’histoire. Classiquement, elle couvre la période allant de l’invention de l’écriture vers 3300-3200 avant Jésus-Christ jusqu'à la chute de l’Empire romain d’Occident en 476. Elle couvre l'Europe, l'Asie occidentale et le Nord de l'Afrique. Mais il existe d’autres Antiquité : celle de l’Inde, de la Chine et du Japon pour ne citer que ces exemples.

TOUT EST QUESTION D'OUVERTURE D'ESPRIT, DE REGARD, D'OBSERVATION. Pour se faire, il est nécessaire de posséder une culture générale et de l'affiner. Plus large est l'esprit, plus facile est la compréhension.

Comme nous avons pu le constater, le monolithe de l’Utah révèle et délivre une multitude d’informations, très spécifiques, tournant autour de ces principaux thèmes :

  • Celui qui est au plus haut
  • Un principe cosmique
  • La géométrie sacrée
  • Les peuples des montagnes ainsi que les peuples de la Terre
  • Des pratiques religieuses et spirituelles ancestrales
  • De violentes éruptions volcaniques et des changements climatiques importants
  • La légende des Soleils et un mythe eschatologique
  • L’arche de Noé et l’Arche d’Alliance
  • Le concept de l’Au-delà et du Séjour des morts
  • La symbolique du triangle (triangle d’or, triangle équilatéral, triangle rectangle)
  • La symbolique du 7
  • La symbolique de l’arc-en-ciel
  • La symbolique de l’oiseau
  • Le caractère sacré de la montagne ainsi que sa symbolique

Le monolithe de l’Utah est un chemin de connaissances qui génère un chemin de pensée grâce à l’exploration de la nature des choses, anciennes comme modernes, pouvant éventuellement amener à une quête spirituelle.

Dans les traditions religieuses, philosophiques, spirituelles et métaphysiques, l’image d’un chemin est un symbole de la quête de l’Être, notamment de l’Être divin.

Dans le contexte du monolithe de l’Utah, la connaissance de la nature des choses permet d’établir un chemin de pensée qui concerne toutes ces traditions, amenant à une élévation spirituelle ainsi qu’à la libération de la Conscience.

Grâce à la géométrie sacrée, il est possible d’établir un chemin de pensée spécifique, nous demandant d’aller « au-delà » de ce qui est visible et de transcender les symboles pour amener notre esprit vers une certaine abstraction.

Polir deux vertus essentielles : LA SAGESSE et LA VOLONTÉ, VOIR et REGARDER.

Sur l’île de Rapa Nui, littéralement « nombril du monde », peut s’inscrire un triangle isocèle, c’est-à-dire un triangle d’or. Ce dernier divisé par deux, donne deux triangles rectangles, ce qui nous renvoie au géoglyphe de Paracas, situé au Pérou qui possède également un triangle isocèle et deux triangles rectangles. Par analogie et correspondance, ces deux éléments semblent exprimer la même idée ainsi que les mêmes concepts l’élévation spirituelle, la libération de la conscience, la vie après la mort, l’au-delà, le séjour des morts, la salvation.

Ahu Akivi - Rapa Nui ou île de Pâques - océan Pacifique

L’AHU AKIVI, sur l’île de Rapa Nui, situé à l’Ouest et orienté sur un axe Est-Ouest, est un alignement composé de SEPT MOAÏS. Ces derniers, qui regardent vers l’Ouest, nous suggèrent d’explorer l’Asie d’une manière spirituelle

Par analogie et correspondance, les Géants de pierre comme le monolithe de l’Utah, nous demandent de suivre une voie spirituelle afin d’élever nos esprits & nos consciences, tout en observant la voûte céleste.

Les 7 Moaïs de l'Ahu Akivi, Rapa Nui, océan Pacifique

Les pays asiatiques : des pistes de compréhension et de spiritualités

L’Inde, la Chine et le Japon, en particulier, sont des pays modernes dits « économiquement développés », où il existe encore un fort polythéisme teinté de chamanisme et d’animisme ainsi que des spiritualités exerçant l’esprit au sein de nombreuses écoles de pensée jusqu’à en faire un art de vivre, qui permettent :

  • D’élargir et d’élever l’esprit, de développer une vie spirituelle, d’acquérir de nouvelles connaissances, de développer le psychisme.
  • D’opérer à la libération de la Conscience/de l’Âme, nommé Nirvāṇa ou Moka en explorant le bouddhisme, l’hindouisme, le jaïnisme, le sikhisme et le taoïsme.
  • Atteindre l’Éveil, l’Illumination ou la Pleine conscience grâce à des pratiques méditatives, des méthodes et des outils efficaces et faciles d’accès comme le mandala.
  • Pratiquer les bonnes vertus et les bonnes pensées qui engendreront des bons comportements ainsi que des sentiments positifs, ce que l’on appelle « posséder un bon karma ».
  • Posséder le désir de transcender le chaos et prendre conscience du côté imprévisible du monde pour trouver la Vérité, le « nirvâna », « la libération » ou « l’illumination », qui constituent des éléments importants au sein des religions dharmiques (bouddhisme, hindouisme, taoïsme, etc.).
  • Suivre une voie spirituelle et/ou la voie des dieux et/ou la voie de Dieu, pour obtenir une aide et une guidance spirituelle. Cette aide et cette guidance peuvent provenir de Dieu, des anges et des archanges, des divinités et des kamis, des entités énergétiques de la nature, du Cosmos, des saints, des bodhisattvas et des bouddhas, des médiums et des chamans, des guides spirituels issus d’écoles de pensée, etc.

 

TOUTES CES INFORMATIONS CONSTITUENT UN ENSEMBLE QUI SERVIRA A UNE FUTURE SALVATION DE L’ÂME ET DE LA CONSCIENCE.

A SUIVRE : Le monolithe de Piatra Neamt, Roumanie, Europe

Sources, cartes et photos : Wikipédia - Merci et Gratitude

Retour à l'accueil