CHRONIQUES TERRIENNES : LE MONOLITHE DE LÎLE DE WIGHT - 5 décembre 2020 - Partie 1
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LIEU D'APPARITION : Découverte d’un monolithe de forme triangulaire sur l’île de Wight, à Compton Beach, sur la côte ouest de l’île.
DESCRIPTION DU LIEU : Compton Beach, sur la côte ouest de l’île.
ALTITUDE : 21 mètres.
COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES : inconnue.
PAYS : Compton Beach, Île de Wight, Angleterre, Royaume Uni, Europe.
DATE : Samedi 5 décembre 2020.
STATUT : Apparition spontanée.
PARTICULARITÉ : De forme triangulaire, « mystérieux obélisque en métal », « étrange édifice », « découverte vraiment magique effectuée par hasard », selon les sources.
TAILLE DU MONOLITHE : inconnue.
ÉLÉMENTS UTILISÉS POUR DÉCRYPTER LE MONOLITHE DE L'ÎLE DE WIGHT : Chemin de connaissances, chemin de pensée, symbolisme, géométrie sacrée, spiritualité.
Sommaire des sujets développés par le monolithe de l’île de Wight :
- Symbolique du triangle
- Géographie de l’île de Wight
- Brève histoire de l’île
- Le monde des Celtes
- La mythologie celtique
- Qu’est-ce que l’au-delà ?
- Les monolithes, des apparitions surnaturelles ?
- Les symboliques générées par le monolithe de l’île de Wight
- Analogies et correspondances
- Les pays asiatiques : des pistes de compréhension et de spiritualités
- Synthèse et conclusion
Comme les monolithes de l’Utah, de Piatra Neamt et d’Atascadero, le monolithe de l’île de Wight possède une forme triangulaire, qui génère ainsi la symbolique du triangle.
SYMBOLIQUE DU TRIANGLE
Comme le monolithe de l’Utah, le monolithe de Piatra Neamt et le monolithe d'Atascadero, le monolithe de l'île de Wight, qui possède une forme triangulaire, génère ainsi la symbolique du triangle et fait référence à la quatorzième tablette de Thot.
LA TABLE D’ÉMERAUDE ou QUINZE TABLETTES DE THOT est un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique & hermétique. Elle est attribuée à Thot, dieu égyptien de la Sagesse, de l’Écriture & de la Magie.
Ces tablettes constituent un grand savoir ancestral transmis par les différentes religions & pratiques spirituelles issues de l’Antiquité.
Elles sont intéressantes à lire mais pour les comprendre, il est nécessaire de posséder une certaine culture générale, notamment sur l’Égypte ancienne et la géométrie sacrée, entre autres.
Au sein de la Quatorzième tablette, le chiffre TROIS est décrit comme un système d’unités qui rassemble des principes triples.
Ces monolithes, qui sont de forme triangulaire, révèlent alors un principe cosmique où se trouvent Trois Unités en dehors desquelles rien ne peut exister :
- UN DIEU ;
- L’ÉQUILIBRE, LA SOURCE DE LA CRÉATION ;
- UNE VÉRITÉ, UN POINT DE LIBERTÉ.
Le Trois provient du Trois de l’Équilibre (le triangle équilatéral), toute la vie, toute la mansuétude (indulgence), tout le pouvoir. Les attributs de Dieu dans sa Maison de Lumière sont Trois :
- POUVOIR INFINI ;
- SAGESSE INFINIE ;
- AMOUR INFINI.
« Dieu réalise Trois choses inévitables :
- MANIFESTER LE POUVOIR ;
- LA SAGESSE ;
- L’AMOUR.
A ces Trois choses se rattachent Trois pouvoirs qui créent toutes choses :
- L’AMOUR DIVIN POSSÈDE LA CONNAISSANCE PARFAITE ;
- LA SAGESSE DIVINE CONNAÎT TOUS LES MOYENS POSSIBLES ;
- LE POUVOIR DIVIN EST ACQUIS PAR LA VOLONTÉ COMMUNE DE L’AMOUR DIVIN & DE LA SAGESSE.
Le monolithe de l’Utah, découvert dans le désert de l’Utah le 18 novembre 2020, conseillait de prendre des chemins de pensée afin de s’intéresser aux choses anciennes, aux concepts religieux et spirituels tel que la vie après la mort, l’au-delà, le séjour des morts. Il invitait également à porter l’attention sur les différents mythes eschatologiques ainsi que sur un concept de salvation.
Le monolithe de Piatra Neamt, découvert en Roumanie le 26 novembre 2020, suggérait de chercher des chemins de connaissances, telles que les mythologies et les différents mythes qui les composent avec des concepts d’Arbre-Monde, d’au-delà, de vie après la mort, de renaissance.
Le monolithe d’Atascadero, découvert dans l’état de Californie, aux États-Unis le 2 décembre 2020, invitait à explorer la civilisation aztèque, notamment la mythologie ainsi que les conceptions spirituelles et religieuses de cette ancienne civilisation. Ceci permettait d’obtenir l'exemple d'un concept de cartographie et d’organisation de l’au-delà.
Toutefois, ces trois premiers monolithes suggéraient également d’explorer la géographie, l’histoire et la mythologie, notamment les choses des Temps Anciens, c’est-à-dire, l’Antiquité.
GÉOGRAPHIE DE L’ÎLE DE WIGHT
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L’île de Wight est une île de la Manche, située au sud de l’Angleterre et dont la capitale administrative est Newport.
La baie de Compton est une baie située dans la partie sud-ouest de l’île de Wight. Dans cette baie, il est possible d’observer des empreintes de dinosaures, visibles à marée basse.
Son bord nord-est est formé par les roches tendres rouges et orange du Crétacé inférieur de Brook Bay, qui s’érodent rapidement.
Son bord nord-ouest est défini par la falaise de craie blanche de Freshwater Cliff, nommée d’après la baie adjacente de Freshwater, qui forme une petite crique avec le village de Freshwater situé juste derrière.
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BRÈVE HISTOIRE DE L’ÎLE
Si on explore succinctement l’histoire et l’Antiquité, on s’aperçoit que l’île était habitée par les Celtes et a ensuite été colonisée par les Romains. A la chute de l’empire romain, les Jutes, peuple germanique de la mer du Nord, originaire du Jutland, péninsule formant la partie continentale du Danemark, se sont installés sur cette île.
Ensuite, vinrent les Angles et les Saxons, qui sont des peuples germaniques. Les premiers proviennent de la péninsule d’Angeln (Allemagne), les seconds sont originaires de la mer du Nord, dont les terres sont situées au sud-ouest du Jutland (Danemark).
Ainsi, le monolithe de l’île de Wight invite donc à explorer non seulement, la mythologie germanique, déjà explorée au sein du monolithe de Piatra Neamt, mais également la mythologie celtique.
LE MONDE DES CELTES
Auparavant, les Celtes occupaient une bonne partie du continent. En l’an 278 avant Jésus-Christ, des nomades celtes parvinrent jusqu’en Asie Mineure où ils donnèrent leur nom à la Galatie (actuelle Turquie).
Jusqu’à l'apogée de la conquête romaine, la civilisation celte représentait une puissance indéniable.
Bien intégrés dans l’Empire romain, les Celtes continuaient d’adorer leurs dieux jusqu’à l’adoption officielle du christianisme par Rome. Leur religion et leur mythologie commencèrent alors à décliner, excepté dans les régions où l’on racontait encore les légendes celtes du passé.
L’Irlande ne fut jamais sous contrôle romain et l’influence du christianisme n’entraîna pas forcément la disparition de l’héritage celtique. En effet, à partir du 4ème siècle après Jésus-Christ, les moines mirent par écrit les anciennes légendes celtes.
Les Celtes se méfiaient des écrits, préférant s’en remettre à la tradition orale et à leur mémoire. Par exemple, en Irlande, le poète était tenu en grande estime. Ceci est dû à la distinction faite entre le poète et le druide durant la période préchrétienne. Les monastères pouvaient retranscrire les textes anciens sans être accusés de paganisme.
Les poètes continuèrent de conter les légendes celtes bien après que saint Patrick convertit les Irlandais au christianisme. Le folklore irlandais affirme qu’elles ont conservé une part de magie. Les mythes irlandais comportent presque toujours des combats, bien que ceux-ci soient plus souvent le fait des héros que des dieux.
Par la suite, le christianisme devint un élément central de la mythologie celtique, notamment dans les légendes arthuriennes. La quête du Graal en est l’exemple le plus frappant.
LA MYTHOLOGIE CELTIQUE
Anu, parfois nommée Danu ou Dana, était la déesse mère de la mythologie irlandaise. Les Tuatha Dé Danann, littéralement « Tribus de la déesse Dana », étaient ses enfants divins et régnaient sur l’Irlande avant l’arrivée des Gaëls. Les moines qui compilèrent les sagas irlandaises minimisèrent au 4ème siècle le rôle des déesses.
Le Sidh
Le Sidh ou Sid désigne l’Autre Monde dans la mythologie celtique. Les notions d’enfer et de paradis n’existaient au sein de la religion des Celtes. Il existerait trois localisations reliées au Sidh :
- A l’ouest, au-delà de l’horizon de la mer, dans des îles magnifiques.
- Sous la mer, dans les lacs et les rivières où se situent de somptueux palais de cristal et des entrées mystérieuses.
- Sous les collines et tertres qui sont devenus les résidences des Tuatha Dé Danann. L’eau constitue un élément privilégier pour y accéder.
Le Lebor Gabála Érenn, littéralement « Livre des Conquêtes d’Irlande », est un récit mythologique qui relate les occupations successives de l’Irlande depuis l’époque du déluge.
Les Tuatha Dé Danann, littéralement « les gens de la déesse Dana », sont des dieux qui sont originaires de quatre îles du nord du monde : Falias, Gorias, Finias et Murias. Ces derniers durent combattre les Fir Bolg pour pouvoir s’installer. Puis, les Milesiens, originaires d’Espagne, contraignirent les Tuatha Dé Danann à se réfugier dans la Sidh, chaque dieu ayant le sien.
Le Sidh est un lieu mythique qui est absent de toute géographie, puisqu’il est partout. Il constitue un monde parallèle au monde des êtres humains. Les dieux peuvent aller et venir à leur guise dans le monde des humains, mais ces derniers ont très rarement la possibilité de traverser la frontière entre les deux mondes. C’est néanmoins un espace-temps différent.
La période de Samain, nouvel an celte, est propice à l’ouverture du Sidh. Il est dit que c’est à cette époque de l’année que la frontière entre le monde des humains et l’Autre Monde est la plus fine (entre le 31 octobre et le 1er novembre). Ce qui permet une communication plus facile avec les défunts, les ancêtres et les divinités.
Les autres mondes celtiques
Les autres mondes fabuleux de la mythologie celtique sont les royaumes invisibles des dieux et des esprits, des fées, des elfes et des géants difformes.
Certains sont des paradis étincelants, d’autres des enfers menaçants. Le voile séparant le monde invisible du monde visible est extrêmement fin, surtout durant la période sombre (hiver), dite Samain, et en particulier entre le 31 octobre et le 1er novembre.
Les devins et les bardes pouvaient traverser ce voile grâce à des vols spirituels (voyage astral) ou voyages de l’âme (Out of Body Expérience, OBE), tout comme certains héros privilégiés. D’autres héros, comme Cuchulainn y font des visites éclairs, tandis qu’Oisin en reviendra trois cents ans plus tard.
Le plus souvent, on y accède à travers l’eau et des ponts étroits, sous des tertres ou dans les puits recelant des paradis souterrains et de sombres purgatoires. A la veille de Samain, le 31 octobre, toutes les portes de l’autre monde s’ouvraient et les esprits merveilleux surgissaient de leurs abris sous les collines.
Anwynn était l’autre monde de la tradition galloise, un pays idyllique où régnaient la paix et l’abondance. Il s’y trouvait une fontaine de vin doux et un chaudron de renaissance qui, semble-t-il, est à l’origine du mythe médiéval du Graal. Selon la légende galloise, Arthur perdit la plupart de ses guerriers au cours d’une tentative désespérée de s’emparer du chaudron magique.
Avalon est l’autre nom pour désigner l’autre monde gallois, Anwynn, une île remplie de pommiers. Arthur, mortellement blessé y fut amené par trois femmes mystérieuses après la terrible bataille menée contre l’armée de Modred. Le roi non-mort était censé revenir d’Avalon pour mener la population celte opprimée à la victoire contre les Anglo-Saxons puis contre les Normands. D’après une version du mythe, Excalibur y fut forgée.
Les voyages épiques des mythes celtiques constituent des incursions fabuleuses dans d’autres mondes, habituellement un archipel ou une île merveilleuse. Le désir de voyager est souvent inspiré par des récits de l’au-delà et les voyages épiques de Bran et Brendan furent provoqués par des visions de cet ordre. Comme un autre voyageur intrépide, Maeldun, ils traversèrent les océans, explorèrent une multitude d’îles enchantées – certaines riches de délices, d’autres pleines de périls. Tels des voyageurs du temps, les voyageurs celtes éprouvaient la perte de la chronologie : soit ils revenaient chez eux dans une autre époque, soit ils étaient condamnés à errer dans un voyage sans fin.
Le monolithe de l’île de Wight dévoile la mythologie celtique ainsi que des concepts de l’Autre Monde, nommé Sidh, qui constitue une autre dimension, dite parallèle à celle du monde des vivants.
Outre l’histoire, la géographie et la mythologie, le monolithe de l’île de Wight génère plusieurs chemins de connaissances :
- La forme de l’île de Wight génère la symbolique du diamant qui renvoie à la géométrie sacrée, au bouddhisme et à l’hindouisme. Il est donc nécessaire et utile de connaître la géométrie sacrée ainsi que ces deux spiritualités.
- L’obélisque érigé au 19ème siècle, près du village de Freshwater, en l’honneur d’un jeune homme décédé à cet endroit, suggère d’explorer le domaine de l’au-delà.
- Les commentaires qui ont été relatés par les médias génèrent un sujet très intéressant à explorer qui est le surnaturel et la magie, associés à la signification française du mot « wight ». Quelques recherches s’imposent…
- La situation de cet obélisque, situé à l’ouest de l’île de Wight, renvoie par analogie et correspondance, aux 7 moaïs de l’ahu Akivi, situé lui aussi à l’ouest de l’île de Rapa Nui. Les 7 moaïs regardent vers l’ouest, c’est-à-dire, vers le continent asiatique…
A SUIVRE : Monolithe de l’île de Wight : Qu'est-ce que l'au-delà ?
Sources, cartes et photos : Wikipédia - Merci et Gratitude