CHRONIQUES TERRIENNES : LE MONOLITHE DE SANLIURFA - 5 février 2021 - Partie 1
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LIEU D'APPARITION : Découverte d’un monolithe de forme triangulaire en métal, dans le quartier d’Orencik, à 20 kilomètres du centre de la ville de Sanliurfa, en Turquie.
DESCRIPTION DU LIEU : Près de Göbekli Tepe, le plus vieux site archéologique du monde daté à - 11500 ans avec + ou - 150 ans de marge.
ALTITUDE : 477 mètres.
COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES : inconnue.
PAYS : Sanliurfa, province de Sanliurfa, Turquie, Europe/Asie.
DATE : Vendredi 5 février 2021.
STATUT : Apparition spontanée. Revendiqué par l’État.
PARTICULARITÉ : De forme triangulaire avec des inscriptions en caractères turcs anciens (Gökturk ou alphabet Orkhon) « Regardez le ciel, vous verrez la lune. » ou « Si vous voulez voir la lune, regardez le ciel. »,
TAILLE DU MONOLITHE : 3 mètres environ.
ÉLÉMENTS UTILISÉS POUR DÉCRYPTER LE MONOLITHE DE SANLIURFA : Chemin de connaissances, chemin de pensée, symbolisme, géométrie sacrée.
Sommaire des sujets développés par le monolithe de Sanliurfa :
- Symbolique du triangle
- Brève géographie de la Turquie
- Brève histoire des peuples turcs
- La mythologie turque
- La mythologie mongole
- La culture mégalithique
- Göbekli Tepe, un site datant de - 11500 ans
- La légende d'Amaru Muru
- Synthèse et conclusion
Comme les monolithes de l’Utah, de Piatra Neamt, d’Atascadero, de l’île de Wight, de Las Vegas, d’Oudehorne, de Pinawa, de Toulouse, de Baasrode, de Gränichen, de Glastonbury Tor, de Vancouver, de Varsovie, d’Ambialet et de Montréal, le monolithe de Sanliurfa possède une forme triangulaire, qui génère ainsi la symbolique du triangle.
SYMBOLIQUE DU TRIANGLE
LE TRIANGLE est un polygone à trois côtés qui peuvent être de longueurs égales ou différentes. Un triangle dont deux côtés sont égaux est appelé isocèle. Un triangle dont les trois côtés et les angles sont égaux est appelé équilatéral.
Dans LA GÉOMÉTRIE SACRÉE, le triangle équilatéral symbolise L’ÉQUILIBRE.
En outre, le triangle équilatéral symbolise tout ce qui va par trois :
- TOUT CE QUI POSSÈDE UN DÉBUT, UN MILIEU et UNE FIN ;
- LA GRAINE, LA FLEUR, LE FRUIT ;
- LA NAISSANCE, LA VIE, LA MORT ;
- LE PASSÉ, LE PRÉSENT, L’AVENIR.
Le triangle équilatéral dont la pointe est orientée vers le haut symbolise l’énergie masculine & pointe vers le bas, l’énergie féminine.
La forme du monolithe de Sanliurfa laisse apparaître un principe triple.
Le chiffre TROIS prend alors toute son importance lorsque nous lisons Les Quinze Tablettes de Thot ou encore appelées La Table d’Émeraude.
LA TABLE D’ÉMERAUDE est un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique et hermétique. Elle est attribuée à Thot, dieu égyptien de la Sagesse, de l’Écriture et de la Magie.
Ces tablettes constituent un grand savoir ancestral transmis par les différentes religions et pratiques spirituelles issues de l’Antiquité. Elles sont intéressantes à lire mais pour les comprendre, il est nécessaire de posséder une certaine culture générale, notamment sur l’Égypte ancienne.
Au sein de la Quatorzième tablette, le chiffre TROIS est décrit comme un système d’unités qui rassemble des principes triples.
EXTRAIT DE LA QUATORZIÈME TABLETTE
« Dans l’Ancien des origines, se trouvent Trois Unités en dehors desquelles rien ne peut exister. Ces trois sont :
- UN DIEU ;
- L’ÉQUILIBRE, LA SOURCE DE LA CRÉATION ;
- UNE VÉRITÉ, UN POINT DE LIBERTÉ.
Le Trois provient du Trois de l’Équilibre (le triangle équilatéral), toute la vie, toute la mansuétude (indulgence), tout le pouvoir. Les attributs de Dieu dans sa Maison de Lumière sont Trois :
- POUVOIR INFINI ;
- SAGESSE INFINIE ;
- AMOUR INFINI.
« Dieu réalise Trois choses inévitables :
- MANIFESTER LE POUVOIR ;
- LA SAGESSE ;
- L’AMOUR.
A ces Trois choses se rattachent Trois pouvoirs qui créent toutes choses :
- L’AMOUR DIVIN POSSÈDE LA CONNAISSANCE PARFAITE ;
- LA SAGESSE DIVINE CONNAÎT TOUS LES MOYENS POSSIBLES ;
- LE POUVOIR DIVIN EST ACQUIS PAR LA VOLONTÉ COMMUNE DE L’AMOUR DIVIN & DE LA SAGESSE.
Le monolithe de Sanliurfa a été découvert dans le quartier d’Orencik, à 20 kilomètres du centre de la ville de Sanliurfa, en Turquie.
BRÈVE GÉOGRAPHIE DE LA TURQUIE
La Turquie est située pour sa majeure partie (97 %) en Asie (Anatolie) et une petite partie (3%) en Europe, la Thrace orientale.
La Turquie se compose du plateau anatolien, du haut plateau arménien ainsi que des monts Taurus et de la chaîne pontique. Ces montagnes sont de jeunes formations géologiques, accompagnées de nombreuses failles et de plissements de terrain. Le pays est à 80% situé sur une zone sismique extrêmement active. Le nord est également bordé par une faille très active : la faille nord-anatolienne.
La Turquie possède huit principaux bassins hydrographiques, dont l’Euphrate et le Tigre. Le quart du pays est couvert par les forêts.
La capitale est Ankara. Le territoire national est divisé en 81 provinces (« il »). Les provinces sont organisées en 7 régions (« bölge »). Chaque province est elle-même découpée en districts (« ilçe »), soit au total 957 districts.
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Relief
Le pays possède un relief montagneux :
- La chaîne pontique, au nord du pays,
- Le massif de l’Istranca Dai (Thrace orientale),
- Les plateaux de Bithynie,
- Les chaînons montagneux dominant la mer Noire,
- Les plaines littorales formées par les deltas du Kizil Irmak et du Yesil Irmak.
- Les monts Taurus au sud.
Taurus et chaîne pontique se rejoignent en Anatolie orientale, où se trouve le mont Ararat (5165 mètres), point culminant du pays, sur lequel l’arche de Noé se serait échouée après le Déluge.
Climat
La Turquie possède un climat méditerranéen. Les hivers sont doux, les étés sont chauds et secs. La configuration des principaux reliefs génère un climat continental. Les hivers sont plus froids, les précipitations sont faibles. La région pontique reçoit des précipitations abondantes et régulières.
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BRÈVE HISTOIRE DES PEUPLES TURCS
L’Anatolie
L'Anatolie ou Asie Mineure est une vaste péninsule de territoires situés à l'extrémité occidentale de l’Asie.
Au sens géographique, l’Anatolie regroupe les terres situées à l’Ouest d’une ligne Tchorokhi-Oronte (de la méditerranée à la mer Noire) et de celles séparées au Nord-Ouest par la mer de Marmara.
Au sens politique et au Moyen-Âge, l’Anatolie se nommait l’Asie Mineure.
Au sens moderne, l’Anatolie désigne toute la partie asiatique de la Turquie.
L’Anatolie témoigne d’une culture néolithique avec des sites remarquables comme Aşıklı Höyük, Körtik Tepe, Göbekli Tepe, Karahan Tepe, etc.
Les peuples turcs
Les descendants des Turciques étaient issus de communautés sédentaires trans-eurasiennes du bassin du fleuve Liao, situé dans le Nord-Est de la Chine.
Le refroidissement et la désertification de la région autour de l’an - 6800 auraient entraîné la migration des peuples proto-turciques vers la Mongolie actuelle.
L’origine de ces peuples turciques se situerait entre les steppes transcaspiennes en Asie centrale et la Mandchourie en Asie de l’Est, y compris les monts Altaï.
LA MYTHOLOGIE TURQUE
La mythologie turque ou mythologie turcique est associée au chamanisme des peuples altaïques (Turcs, Mongols et Toungouses), notamment des peuples turcs nomades d’Asie centrale.
Tengri ou Kök Tengri, littéralement « ciel bleu » est la plus grande des divinités de la mythologie turque. La religion et la pratique se nomment le tengrisme. Elle était notamment pratiquée par les premiers peuples turcs : Xiongnu, Huns et Mongols.
Le tengrisme ou parfois tangraïsme était la religion des élites dirigeantes des populations de l’Asie centrale (Huns, Proto-Bulgares et Magyars). Elle se concentre autour de la divinité du ciel éternel, Tengri, et, intègre des éléments du chamanisme, de l’animisme, du totémisme et du culte aux ancêtres. Le loup était considéré comme un animal-totem, symbolisant la nation turque.
Le feu était considéré comme un élément purificateur, permettant de s’élever dans le ciel. Le chaman et le darkhan (le forgeron) maîtrisaient tous deux le feu. Ils étaient les personnes les plus respectées au sein de la société car le feu était utilisé pour la divination.
Dans le tengrisme, le sens de la vie dépend des actions de chaque personne ou groupe face au monde environnant : ciel, terre, eau, feu, êtres vivants. Chaque être humain possède une âme mais l’âme supérieure du Tengri est le « Gök » (bleu, élévation, éternité) où résident les âmes sacrées des ancêtres qui veillent sur l’ötuken (terres sacrées).
Le tengrisme est toujours pratiqué activement en République de Sakha en Sibérie et en République de Touva entre la Sibérie et la Mongolie. Parallèlement, il existe un bouddhisme tibétain et un chamanisme jaune, résultant d’un syncrétisme entre le bouddhisme et le chamanisme. Le tengrisme est resté présent au sein des minorités turques de l’ouest de la Mongolie, en Sibérie, au Kirghizistan, et à l’est du Kazakhstan.
Irk Bitig ou Livre des présages ou Livre des divinations est le seul manuscrit complet écrit en turc ancien. Il s’agit d’un texte tengriste écrit dans l’alphabet de l’Orkhon permettant de comprendre la mythologie turco-mongole. Il a été découvert dans les grottes de Mogao, à Dunhuang et est actuellement conservé en Grande-Bretagne.
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LA MYTHOLOGIE MONGOLE
Cette mythologie regroupe l’ensemble des mythes mongols. Dans les temps anciens, le chamanisme fut introduit en Mongolie. Cette pratique consiste à entrer en transe afin de se rendre dans des mondes invisibles.
Le chamanisme est considéré comme un « art ». Il est associé à une légende qui raconte les possibilités que délivre cette pratique spirituelle et religieuse. Cette légende explique le voyage de l’âme au royaume des esprits, la possibilité de rencontrer d’autres êtres faisant partie de ce monde, y compris le juge de la mort et la possibilité d’en revenir.
Néanmoins, dans cette légende, il est également question de connaissances à acquérir, de magie et de sagesse, rapportées des lointains rivages de l’au-delà.
La cosmogonie du chaman mongol est constituée de Tengri, Ciel-Père, ciel éternel bleu situé au-dessus de la Terre-Mère, disposés verticalement. Le Père des Cieux domine 99 royaumes, 55 à l’Ouest et 44 à l’Est, et, la Terre-Mère en possède 77. La totalité forme un arbre cosmique dont les branches atteignent tous les niveaux. A chaque niveau, il existe des passages permettant au chaman d’effectuer son voyage dans toutes les strates.
Le chaman possède une fonction sacerdotale et de lien dans la société. Son esprit peut communiquer avec les esprits des ancêtres. L’esprit du chaman peut également se réfugier dans les branches de l’arbre cosmique. A son retour de l’Arbre-Monde, le chaman a acquis des connaissances sur les divinités du vent, des éclairs et du tonnerre, ce qui lui confère de grands pouvoirs.
LA CULTURE MÉGALITHIQUE
Le mégalithisme est un phénomène complexe, présent dans de nombreuses régions du monde, consistant à ériger des mégalithes. Un mégalithe est une construction monumentale constituée d’une ou de plusieurs pierres brutes de grandes dimensions, peu ou non taillées, érigées sans mortier ni ciment pour fixer la structure.
En Europe, le mégalithisme est apparu dès le Néolithique ancien et s’est poursuivi jusqu’à l’Âge du bronze (de - 2700 à - 800) avant de disparaître à l’Âge du fer (de - 1200 à - 700).
Dans le reste du monde, le phénomène apparaît plus tardivement (Néolithique moyen à récent) et il perdure jusqu'à l'époque actuelle de manière très localisée en Afrique et en Asie. Le mégalithisme possède un caractère universel qui résulterait d’une cause commune partout dans le monde et à toutes les époques.
Historiquement, l'étude du mégalithisme s'est développée dans le contexte de celle du Néolithique de l'Europe occidentale. Ce qui a conduit à confondre en un seul concept trois phénomènes indépendants qui sont communs à cette période et à cette région :
- des réalisations architecturales monumentales,
- le choix d'un matériau (la pierre),
- une utilisation à vocation funéraire (collective) prépondérante.
Jusqu’au 17ème siècle, l’origine des mégalithes est considérée comme magique. Des études débutent à cette époque en Angleterre sur le site de Stonehenge. Mais les hypothèses fantaisistes se basent sur des approximations littéraires et des légendes comme sources documentaires. Le siècle des Lumières permet aux savants français et britanniques de reconsidérer les monuments mégalithiques grâce à des études archéologiques. Le souci d’érudition reste tout de même influencé par un mysticisme folklorique ainsi que par la celtomanie naissante.
Le mysticisme est ce qui a trait aux mystères, aux choses cachées ou secrètes. Le terme concerne surtout le monde spirituel, et sert à désigner des expériences intérieures, instiguant une communication avec d’autres réalités ou d’autres dimensions, non discernable par le sens commun.
Dans l’hindouisme, la mystique fait partie de la croyance populaire. Dans le bouddhisme, la mystique est en rapport avec la notion d’éveil spirituel. Elle est la réalisation du non-soi permettant l’extinction du cycle des renaissances. Dans le taoïsme, la mystique repose sur la notion de complémentarité entre les symboliques du Yin et du Yang. Elle vise l’équilibre et l’harmonie en utilisant le principe du Wu-Wei.
A la fin du 19ème siècle, les monuments mégalithiques restent incompatibles avec le monde celtique puisque le mégalithisme est présent partout sur Terre.
Monolithe
Un monolithe est un bloc de pierre massif, constitué d'un seul élément, naturel ou taillé. Il peut être monumental voire colossal. C’est une structure réalisée en un seul bloc constitué d’un seul matériau. Un monolithe peut être naturel comme les monts Augustus ou Uluru en Australie.
Dolmen
Un dolmen ou tombe mégalithique ou sépulture mégalithique est une tombe généralement mégalithique incluse à l'origine dans un tumulus, comportant une chambre sépulcrale destinée à recevoir plusieurs inhumations. Ce mot, probablement d'origine bretonne, a été adopté dans plusieurs langues européennes. Il est devenu un terme générique utilisé dans l’archéologie préhistorique.
Dolmens et menhirs sont les éléments les plus fréquemment rencontrés et les plus emblématiques de la culture mégalithique. C’est en Europe que l’on trouve le plus de dolmens. Des structures similaires existent en Afrique du Nord, au Proche-Orient et en Extrême-Orient.
Cinquante mille dolmens auraient été recensés dans le monde, dont vingt mille en Europe avec une prépondérance en Europe de l’Ouest : Allemagne du Nord, Belgique, Crimée, Danemark, Espagne, France, Géorgie, Italie, Malte, Pays-Bas, Portugal, Suisse, Ukraine.
Menhir
Un menhir est une pierre dressée, plantée verticalement. Il constitue l'une des formes caractéristiques du mégalithisme. De façon générale, on trouve des menhirs un peu partout en Afrique, Asie et Europe, mais c'est en Europe de l’Ouest qu'ils sont le plus répandus.
En France, les termes « pierre fichée », « pierre plantée », « pierre levée » sont des termes équivalent pour désigner un menhir. En gallois, les pierres dressées sont nommées maen hir, c'est-à-dire « pierre longue ».
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Mythes et légendes
Jusqu'au 19ème siècle, les connaissances sur la Préhistoire sont insuffisantes. Les constructions semblent être antérieures à l’époque gallois-romaine et sont attribuées à des Géants supposés avoir habités la planète dans des temps très anciens.
D'autres traditions voient nécessairement le résultat de l'intervention d'êtres doués de pouvoirs extraordinaires, surnaturels ou religieux.
Au sein du monolithe de Glastonbury Tor, il était question du site archéologique de Göbekli Tepe. Le monolithe de Sanliurfa a été découvert près de ce site archéologique qui a remis en question les théories issues de l’archéologie moderne sur l’histoire et l’origine de l’Humanité. Certains scientifiques disent même qu’ils se sont complètement trompés de chemin de pensée.
A SUIVRE : Monolithe de Sanliurfa : Göbekli Tepe, un site archéologique vieux de 11500 ans.
Sources, cartes et photos : Wikipédia - Merci et Gratitude