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Réalisation : Yann Arthus-Bertrand 

Scénario : Isabelle Delannoy & Yann Arthus-Bertrand 

Pays : France

Année : 2009

Genre : Documentaire

Production : Elzévir Films 

Distribution : EuropaCorp

Ce film a créé l’événement sur toute la planète, projeté gratuitement partout où cela a été possible. Home est un film nécessaire à l’heure ou l’être humain semble être dépassé par les conséquences de sa propre activité, un film humble et modeste, ayant eu l’honorable générosité de nous montrer la planète telle qu’elle est, dressant un constat assez pessimiste sur le réchauffement climatique et les conséquences dramatiques qu’il en résulte, déclenchant toute une série de réactions en chaîne.

Sommes-nous vraiment conscients de cet « effet papillon » qui n’a finalement d’existence que parce que nous agissons ?

Home, rapsodie pour une planète, le film apparaît telle une ode à Gaïa, la Terre-mère. Montrant ses merveilles, ses fonctionnements, ses dysfonctionnements, ainsi que ses déformations, Yann Arthus-Bertrand nous invite à nous poser de vraies questions. Contempler, observer, réfléchir ensemble, car c’est bien de cela qu’il s’agit. Réfléchir à une issue possible, positive, optimiste, bienfaitrice, permettant à la Terre de pouvoir souffler un instant. Le temps de faire une pause, un « arrêt sur images ». Le temps de constater amèrement qu’il est temps d’être sages.

« Il est trop tard pour être pessimistes », nous dit le réalisateur et il a raison de le clamer haut et fort.

Ce film nous met face à une urgence écologique et nous dit qu’il n’y a pas de guerre des souffrances, nous sommes tous concernés et chacun de nous, à notre échelle, pouvons agir dans l’intérêt de la planète.

A l’heure où les pôles commencent à ressembler à un puzzle géant, dont les pièces s’éparpilleraient au fil du temps, au grès des vagues et des courants, ce constat alarmiste mais constructif, nous dit qu’ensemble nous devons inventer une société nouvelle et qu’il est absolument nécessaire et urgent de ralentir notre activité productrice de gaz à effet de serre entraînant une augmentation de la température de plus de 2°C, générant une grave pénurie pour 2 miiliards de personnes. Nous sommes face à un ultimatum climatique. Notre meilleure source d’énergie reste le soleil.

Nous n’avons que dix  ans pour inverser les choses. La fonte des glaciers a entraîné la disparition de près de 80 % des neiges éternelles.  Les gaz à effet de serre peuvent entraîner au long terme la fonte du permafrost en Russie entrainant la libération du méthane, gaz  23 fois plus polluant que le dioxyde de carbone. Les dix prochaines années seront donc déterminantes.

Quelles sont les solutions ?

Il va falloir dégager une œuvre collective. Quand il y a une guerre, on trouve toujours les moyens, trouvons les moyens pour sauver la planète.

Instruire les générations futures et mieux faire connaître les océans, mais l’appareil de formation n’est pas encore prêt. Il faut apprendre à vivre avec un peu moins.

Changer les mentalités s’avère être très long et très difficile. Tous les scientifiques sont inquiets.

L’industrie pollue l’eau qui pose des problèmes de santé publique et la santé possède un lien très fort avec l’environnement. La sobriété est indispensable. Remise en cause de l’agriculture irriguée, énorme consommatrice d’eau qui entraîne une pollution parfois irréversible. 85% des rejets humains retournent en milieu naturel sans être traitrés ni même recyclés.
L’eau souillée engendre plus de morts que le virus HIV dans le monde.

L’accès à l’eau potable engendrera des conflits. Il existe 276 fleuves transfrontaliers. Penser à mettre en place des partages équitables des bénéfices. Actuellement la planète peut nourrir 9 milliards d’être humains.

Il faut que les sociétés changent radicalement, ce qui n’implique pas la fin du développement ni de l’évolution. Penser aux innovations technologiques et ces décisions concernent tout le monde.

Les solutions ne doivent pas confronter les riches et les pauvres ; il faut aider les populations pauvres. Idée de coopération entre les Nations.

Produire de manière agro-écologique. L’homme est créateur de la biodiversité s’il s’en donne les moyens. Inventer des programmes de reforestation et préserver les forêts primaires.

La biodiversité, c’est la banque du vital. Protéger les espèces, la faune et la flore. A titre d’exemple, actuellement, il ne reste que 1600 pandas ; extinction du thon rouge en Méditerranée et il ne reste que 20000 ours polaires dans le cercle arctique.

La biodiversité ne peut être conservée qu’avec l’entretien et le respect de toutes les sociétés.

L’écologie n’est pas une mode et il faut faire attention à ce qu’elle ne devienne pas un business.

 

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