« Des moteurs à propulsion plasmique pour nous emmener de la Terre vers l’espace ».

Le tourisme spatial ne date pas d’aujourd’hui. En effet, l’Agence spatiale Fédérale russe pratique déjà le tourisme spatial pour une clientèle richissime.

Prix du billet : 20 millions de $US pour un séjour de quelques jours.

A la fin de la Guerre froide, notre regard sur l’espace avait changé Neil Amstrong (1930-2012) avait marché sur la Lune et Youri Gagarine (1934-1968) avait été envoyé en orbite autour de la planète ; la chute du mur prévoyait des changements et tout le monde espérait voir s’installer une ère nouvelle mais la crise fut venue.

Dans la philosophie asiatique, il est souvent dit et accepté que « tout est toujours en train de changer » et ce n’est pas faux. Notre vision de l’espace est en train de changer considérablement et la conquête spatiale a repris de son importance ces dernières années, et, est devenue une affaire plus que sérieuse.

Entre la découverte des exoplanètes et la construction de vaisseaux spatiaux de nouvelle génération, envoyer des êtres humains dans l’espace est devenu une réalité bien palpable et tout cela grâce à des engins à propulsion plasmique. Ce qui permettrait d’atteindre les frontières de l’atmosphère sans utiliser d’énergie fossile et à faible coût.

Ces moteurs à propulsion plasmique sont encore à l’état de prototype, résultats de recherches effectuées en laboratoire.

Utilisation : Moteurs pouvant être utilisés par les satellites et autres engins spatiaux.

Principe : Combustion d’un carburant + air comprimé = poussé à l’arrière d’un moteur pouvant provoquer une propulsion.

Principe du moteur à jet de plasma : Imiter un réacteur à fusion ou une étoile pour créer de l’électricité. Compression du gaz sous forme de plasma tout en générant un champ électromagnétique. Ce type de propulsion utilise la force de Lorentz (force électromagnétique résultant de l’interaction entre un courant électrique et un champ magnétique pour accélérer le gaz ionisé appelé plasma. Ce dernier génère une poussée par réaction.

Une équipe de chercheur de l’Université technique de Berlin souhaitent coupler les moteurs à plasma avec des avions à réaction (ou d’autres dispositifs transportant des passagers) afin de créer un engin pouvant décoller, voler à très haute altitude et atterrir, avec des vitesses pouvant aller jusqu’à 20 km/seconde.

« Préparer vos « moultipass » pour un voyage vers « Fhloston Paradise », on n’est pas dans Le Cinquième élément mais presque ! Moi, j’ai réservé deux moultipass, un pour moi, un pour Leeloo, une cabine gonflable en duplex pour deux personnes avec espace jardin et piscine bain de pieds. J’espère qu’il y aura le câble et internet ! Mais surtout une belle vue sur un morceau de notre planète ».

Mais trêve de plaisanterie ! Nous sommes dans le siècle des hautes technologies, de l’intelligence artificielle, de la nanotechnologie et les enjeux sont énormes dans le domaine de l’aéronautique. C’est à la fois extraordinaire et fantastique, tous ces termes et ce vocabulaire qui sont aujourd’hui utilisés dans la réalité, dans notre réalité, à l’heure où nous, « gens du peuple » (et avec tout mon respect), cinéphiles, fans de SF ou simples spectateurs, allons toujours voir des films de divertissements tels qu’Alien Covenant, Life et Sunshine (dont je ne manquerais pas de parler lors de prochaines chroniques cinématographiques). C’est comme si je me trouvais moi-même dans un film documentaire surréaliste entre Blade Runner et Dark City, voire dans la Quatrième dimension, au pire dans Soleil vert ! Enfin, prenons tout de même conscience que se retrouver Seul sur Mars, ce n’est pas facile, même quand on plante des patates ! Et que surtout, n’oubliez pas, que dans l’espace, personne ne vous entend crier !

Tout ceci est bien passionnant, toutes ces histoires de vaisseau spatial et de vol suborbital, de colonisation de la planète Mars sont fantastiques et me font me poser une multitude de questions : La colonisation pour qui et pourquoi ? Le sol de la planète de Mars est-il fertile ? Une colonie humaine sur la Lune, une possibilité envisageable ?

Mais pour l’instant, il y a beaucoup à faire du côté de la recherche et de l’expérimentation. Toujours est-il que si vous êtes fortunés, vous pouvez d’ores et déjà réserver vos billets !

Le tourisme spatial, un loisir onéreux

Définition : Ensemble des expériences, des entraînements et vols à sensations qui permettent à des personnes, non professionnelles, d’aller dans l’espace.

Le tourisme spatial commence avec le programme spatial russe au début des années 60. A l’issue de ce programme et pour financer les futures missions dans les années 1990, 7 personnes ont pu séjourner quelques jours dans la Station Spatiale Internationale (ISS), entre 2001 et 2009.

L’expression « tourisme spatial » fut inventée lors du succès du vol suborbital de SpaceShipOne (Voir ci-dessous).

Il existe de nombreuses sociétés spécialisées dans le tourisme spatial : Blue Origin, Galactic Suite et bien d’autres encore (voir articles internet).

Certaines sociétés ont également œuvré sur des projets de construction d’hôtels dans l’espace, telle que Bigelow Aerospace.

D’un point de vue éthique, ce genre de loisir, qui n’est accessible qu’à une certaine sorte de clientèle, on s’en serait douté, est critiqué pour l’impact généré sur le changement climatique (voir chroniques terriennes sur Blog de Phoebe) : fonte des glaciers, tornades et ouragans géants, tremblements de terre cataclysmiques, assèchement des cours d’eau et notre cher et tendre 7ème continent, notre future destination pour les vacances du future, " Plastic Island ", de la taille de la Belgique, archipel de détritus, situé un peu partout où il y a des gyres d’eau.

C’est vrai, c’est merveilleux les îles de plastique, car " le plastique, c’est fantastique et le caoutchouc, c’est super doux ". C’est vrai, c’est merveilleux et c’est extraordinaire, car pendant que certains se reposeront dans l’espace, d’autres iront jouer dehors avec leur masque à gaz dans le jardin sec et aride, sur le toit grillagé de la tour de béton de 1500 mètres de haut, parce qu’on manquera de place, qui a dit qu’on était dans Babylon A.D. ?!

 

A suivre...

Phoebe : « Ouvre ton esprit à l’infini, observe l’infini de l’Univers »

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