LA 36ème CHAMBRE DE SHAOLIN
LA 36ème CHAMBRE DE SHAOLIN
LA 36ème CHAMBRE DE SHAOLIN
LA 36ème CHAMBRE DE SHAOLIN

LA 36ème CHAMBRE DE SHAOLIN

NB : Attention cet article dévoile tout ou partie du film.

 

Problématique :

Comment le réalisateur Liu Chia-liang montre l'entraînement aux arts martiaux à travers la philosophie bouddhiste ?

 

Délimitation de la séquence : De 37'04" à 39'49"

Situation de la séquence dans le film : Après s'être enfui de son village, Liu Yude arrive blessé au monastère de Shaolin. Avant d'arriver au monastère, le personnage a connu la peine et l'amertume et a vu comment le peuple était malheureux.

Le monastère se consacre à la méditation et les frères supérieurs considèrent Liu Yude comme impur, car il a le coeur plein de haine et donc il ne peut être disciple de Bouddha. Dans le monastère, il faut faire preuve de respect et le Chef supérieur réclame la miséricorde. Tous les moines sont assis dans la position du lotus, pour eux le destin n'est pas un vain mot. Si le destin a conduit Liu Yude jusqu'au monastère, c'est qu'il doit avoir des affinités avec Bouddha, il faut donc qu'il possède la volonté d'embrasser le bouddhisme. Le frère supérieur raconte alors l'histoire de Dharma qui avait une foi inébranlable et c'est ainsi que rayonne le Zen (Chan en chinois) de Shaolin.

Après avoir passé un an au sein du temple, Liu Yude demande à un des frères supérieurs s'il peut apprendre les arts martiaux. Ce dernier lui demande pourquoi il souhaite apprendre les arts martiaux et lui intime d'être sincère car « devant Bouddha, on peut ouvrir son coeur sans crainte ».

Selon Liu Yude, si le peuple avait accès aux arts martiaux de Shaolin, il pourrait se défendre contre ses ennemis et pourrait se battre. Le frère supérieur lui répond alors qu'être bouddhiste, c'est abandonner la lutte, en abandonnant tout acte de violence. Mais Liu Yude semble être dans l'égarement, car il ne sait plus où se trouve la vérité et ne sait plus ce qui est juste.

Les arts martiaux du monastère sont divisés en trente-cinq chambres. Liu Yude décide de commencer par le niveau le plus élevé : la Chambre Suprême.

 

Description de la séquence :

Le premier plan indique que Liu Yude va entrer dans la Chambre Suprême.

Présentation de la Chambre Suprême en plan de demi-ensemble avec une grande profondeur de champ. Les moines de cette chambre sont tous assis de part et d'autre du cadre, alignés et semblent prier en frappant une petite cloche qui se trouve devant chacun d'entre eux.

Au dernier plan, se trouve le frère supérieur de la Chambre Suprême que l'on ne peut encore distinguer. Liu Yude se rapproche du frère supérieur qui commence alors à réciter, en donnant la parole à chaque disciple, une partie du Sûtra du Coeur (ou Prajna Paramita Hrdaya Sutra).

Puis, le frère supérieur, qui est très vieux, s'adresse à Liu Yude en lui demandant combien de fois a-t-il réciter les Sûtras, car cela apaise le coeur.

Ne sachant quoi répondre, Liu Yude commence par vouloir expliquer les raisons de sa présence, mais le frère supérieur lui coupe la parole en lui intimant de partir. C'est alors que Liu Yude s'adresse une nouvelle fois au frère supérieur en lui disant qu'il est simplement intéressé par le Kung-Fu.

Le frère supérieur, offusqué, utilise ainsi son qi intérieur pour repousser , sans bouger et à l'aide de ses deux mains, Liu Yude qui s'enfuit à toute jambe, pensant que l'on n'apprend pas les arts martiaux dans la Chambre Suprême.

Ne connaissant rien des Sûtras et de l'enseignement bouddhiste, Liu Yude se voit reléguer à la 35ème chambre où son entraînement physique va débuter.

 

ANALYSE D'UNE SÉQUENCE : LA CHAMBRE SUPREME

Dans « La Chambre Suprême », le frère supérieur se met à réciter le « Sûtra du Coeur » :

« Avalokiteshvara évolué au-delà de la sagesse elle-même, il savait que les cinq sens étaient vides de leur être...

Puis le frère supérieur donne la parole au moine situé à sa droite qui lui-même poursuit la prière :

« Ni odorat, ni ouïe, ni goût, ni vision, ni toucher...

Puis la caméra revient sur le frère supérieur qui poursuit la récitation du Sûtra :

«... ni son, ni odeur, ni objet à appréhender...

Le frère supérieur repasse alors la parole au disciple qui se trouve maintenant à sa gauche :

«... jusqu’à enfin atteindre la non-conscience ».

Liu Yude regarde le frère supérieur d'un air égaré, il ne comprend pas le but de la récitation du Sûtra.

Puis la caméra revient encore sur le frère supérieur qui reprend la parole :

« Ni ignorance...

Le moine de droite : « ... ni non-ignorance. Le déclin et la mort n’existe pas ».

C'est alors qu'un jeu se met en place entre tous les disciples et le frère supérieur de la Chambre Suprême dans la récitation du Sûtra.

Un disciple : « Ni le déclin, ni la non-mort ».

Le frère supérieur : « Ni souffrance, ni faim, ni chemin...

Un disciple : « ... ni connaissance...

En récitant le Sûtra, le moine est hésitant, c'est alors que le frère supérieur le chasse du rang des disciples, puis reprend la prière :

« Ni connaissance, ni réalisation, ni non-réalisation. Par la non-réalisation, le Boddhisattva est demeuré hors de la pensée...

Un disciple : « ... sans frémir ».

Un autre disciple : « Ayant surmonté la contrariété...

Le frère supérieur : «... il a accédé au Nirvâna ».

Puis le frère pose une question : « Combien de fois les cloches ont-elles tinté ? »

Les disciples répondent tous à l'unisson :

« Si le coeur connaît la vacuité, il n'y a aucun tintement ».

Le frère supérieur, s'adresse ensuite à Liu Yude :

« Réciter les Sûtra apaise le coeur. Tu les as récité combien de fois ? »

Toute la séquence est fixée sur le frère supérieur de la Chambre Suprême, qui dirige la prière, tel un maître de cérémonie, que la caméra accompagne, y compris dans sa gestuelle. Le personnage est ainsi mis avant et centré dans l'image, car c'est le frère supérieur, il connaît les Sûtras, il possède la connaissance et il est éveillé (donc il a connu l'Illumination, ce que l'on appelle le Satori en japonais), et nul ne saurait le contredire ou lui désobéir.

Liu Yude ne comprend pas le sens de cette action de la part du frère supérieur, car lui, ce qu'il souhaite, c'est apprendre les arts martiaux (le Kung-Fu).

 

La Chambre Suprême est le niveau le plus élevé des arts martiaux de Shaolin. Mais comment comprendre quand on s'aperçoit que les disciples ne font que réciter des Sûtras ?

Ce que n'a pas compris Liu Yude, c'est que le fait de méditer apaise le coeur et l'esprit et par là même, entraîne un haut niveau de connaissance de soi et de la nature des choses. Ce qui importe, c'est l'esprit, et non la technique ou la force, et c'est cela que Liu Yude n'a pas compris, car lui, ne pense qu'à la technique.

Bouddha Avalokiteshvara, le Bouddha de la Compassion, est la personnification de la compassion universelle de tous les êtres illuminés, de ceux qui possèdent la connaissance. En nous en remettant à lui, nous faisons grandir naturellement notre propre compassion. Il a mille bras, un œil dans la paume de chaque main, montrant ainsi qu'il veille sur une infinité d'êtres vivants et prend soin d’eux.

Le « Sûtra du Cœur » est un texte issu du bouddhisme mahâyâna (Grand Véhicule), texte bouddhique le plus connu et l’un des plus importants. Il est appelé « Sûtra du Cœur », car il contient le cœur de l'enseignement de la « Prajnaparamita » ou « Perfection de la Sagesse ». C’est le plus court des sûtras, un ensemble de textes dont le thème principal est la Perfection de la Sagesse (aussi appelée Sagesse parfaite ou Connaissance transcendante ou Sagesse transcendante), à savoir la vacuité de toute chose et de tout phénomène, ce qui ne veut pas dire leur non-existence, mais leur absence de caractère substantiel, fixe et inchangeant.

Dans le Budo, zazen est une technique qui ressemble à la méditation des moines de la Chambre Suprême. Zen (japonais) et Chan (chinois) sont des termes qui veulent sensiblement dire la même chose.

Le Budo est la voie du guerrier et regroupe l’ensemble des arts martiaux japonais, qui pourrait s'apparenter aux arts martiaux chinois. Le Budo a approfondi de manière directe les relations existant entre l’éthique, la religion et la philosophie. Les textes anciens qui lui sont consacrés concernent essentiellement la culture mentale et la réflexion sur la nature du moi : qui suis-je ?

« Do est la voie, la méthode, l’enseignement pour comprendre parfaitement la nature de son propre esprit et de son Moi. C’est la voie de Bouddha, « Butsu Do », qui permet de découvrir réellement sa propre nature originelle, de s’éveiller du sommeil de l’ego endormi (notre moi étriqué), et ainsi atteindre la plus haute et la plus totale des personnalités.

Cette voie est devenue la plus élevée et l’essence de toutes les religions et de toutes les philosophies. Le Yin et le Yang du Yi Jing ou « l’existence est rien » de Lao Tzeu y trouvent leurs racines ».

Le kanji « Bu » (« Wu » en chinois) signifie « stopper, arrêter la lutte », car dans le Budo, il s’agit de trouver la paix et la maîtrise de soi.

Dans son livre « Zen & Arts martiaux », Taisen Deshimaru (1914-1982), maître bouddhiste zen japonais, explique que dans les arts martiaux, il faut bien connaître la technique, « wasa », car elle s’avère très pratique. Mais le plus important reste « shin », l’esprit. Ensuite, viennent la technique et le corps.

« Dans les arts martiaux, il faut être « mushotoku », sans but ni esprit de profit ».

 

Selon Taisen Deshimaru, réciter le « Sûtra de la Grande Sagesse » entraîne le souffle, car la voix est obligée d’aller jusqu’au bout de l’expiration. C’est en outre, un bon entraînement au « kiaï ».

« Kiaï » se décompose ainsi : « ki », signifie « l’énergie » et « aï », signifie « l’union ».

« Kiaï » signifie donc l’union de l’énergie. Un seul cri, un seul instant où se trouve tout l’espace-temps, tout le cosmos.

On ne peut pas comparer la pratique d’une méditation assise zazen, méthode de concentration, à l’entraînement d’exercices d’action. Mais la pratique de zazen, et par conséquent de la méditation, peut donner une nouvelle dimension aux katas. La vraie essence des katas se retrouve non dans les gestes eux-mêmes, mais dans la façon dont l’esprit les rend justes. On ne doit pas penser à exécuter un kata, mais exercer son esprit-corps à créer chaque fois un geste total, où le « ki » se retrouve, en un instant. Vivre le véritable esprit du geste : le kata, par l’entraînement, doit se confondre avec l’esprit. Plus l’esprit sera fort, plus le kata sera fort.

Dans les arts martiaux, la technique est différente suivant l’art pratiqué. En zazen, se concentrer sur la posture est également un « wasa ». Le « wasa » est nécessaire.

Dans La 36ème chambre de Shaolin, la Chambre Suprême représente le côté spirituel des arts martiaux. La façon dont les moines Shaolin sont assis est également un « wasa », une technique, et c'est cela que ne comprend pas Liu Yude, lui qui pensait apprendre à combattre avec les mains et les pieds.

Généralement, dans les arts martiaux, les techniques sont indispensables mais finalement, l’esprit prime. Entre l’esprit et le corps, l’esprit et la posture, l’esprit et le « wasa », la respiration établit la liaison. Finalement, posture et respiration s’unifient. La respiration devient « ki » (l’énergie, le ressort).

Dans le Budo, il y a trois points essentiels : la technique (« wasa »), l’activité (« ki ») et l’esprit (« shin »). Grâce à la posture en zazen, on peut équilibrer l’état d’esprit et la respiration. En zazen, on peut trouver un équilibre entre la posture juste, l’état d’esprit et la respiration.

Maître Takuan (1573-1645), figure majeure du bouddhisme zen, était très célèbre dans le Zen et les arts martiaux, surtout le kendo, le sabre japonais. Il a employé l’expression suivante :

« Fu Do Chi Shinmyo Roku ».

Le titre signifie littéralement, « Note mystérieuse de la sagesse immobile ».

La posture de Budo, sans mouvement, c’est la posture « Muso » : la non-posture n’est pas seulement l’acte de ne pas bouger avec le corps, mais aussi ne pas bouger avec l’esprit. Il faut atteindre l’esprit immobile.

En Chine, la technique vient du fait que les moines-voyageurs étaient souvent attaqués et dévalisés, voire tués par des soldats et des brigands. Ces moines ne pouvaient pas se servir d’armes car leurs préceptes l’interdisaient. C'est pourquoi ils développèrent des techniques de combat à mains nues. Toutes ces techniques martiales permettaient aux moines de disposer de moyens de défense naturels adaptés à leur énergie propre. Le combat n’a rien à voir avec une simple compétition mais rejoint plutôt la plus haute philosophie : l’art de vivre et de mourir.

C’est l’esprit « zanshin » : l’esprit qui demeure, sans s’attacher, reste vigilant, attentif à l’instant présent et à celui qui le suit. Dans les arts martiaux, on doit retrouver et conserver cet esprit dans chaque geste de la vie. Les techniques de combat sont toutes différentes. Mais si « wasa » (la technique), « ki » (l’énergie) et « shin » (l’attitude de la conscience) ne forment pas une unité, il ne peut y avoir d’acte juste. Cela est vrai pour tous les arts martiaux ainsi que pour toutes les actions de notre vie.

Dans « La 36ème chambre de Shaolin », le cinéaste s'est appliqué à montrer la quotidienneté du monastère, des habitudes de vie aux attitudes justes et correctes, exécutées avec volonté, courage et discipline, et c'est aussi cela les arts martiaux.

 

CONCLUSION

Tout l'intérêt de l'extrait choisi réside dans le fondement même des arts martiaux, qu'ils soient chinois ou japonais : « apaiser le coeur et stopper la lutte grâce à la méditation ».

En effet, le frère supérieur de la Chambre Suprême, sur qui le cinéaste fixe sa caméra, possède un grand intérêt, mais pour cela le spectateur doit lui-même comprendre pourquoi réciter les Sûtras sont utiles pour la pratique des arts martiaux.

Tout grand maître qui se respecte vous le dira : la concentration, la respiration et la méditation, sont essentielles à la pratique, et la technique et le corps viennent par la suite.

Car les arts martiaux, c'est avant tout la culture de la non-violence.

Ce qui fait la valeur esthétique de l'extrait est le fait que le réalisateur a concentré sa caméra, non seulement sur les gestes effectués par le frère supérieur, mais également en suivant le rythme du Sûtra récité par ce dernier, grâce à de nombreux plans rapprochés, panoramiques de suivi et gros plans. Ce qui prouve de l'importance de la méditation, l'importance de la posture, de l'importance du Sûtra et de l'apaisement du coeur dans la pratique des arts martiaux.

Dans « La 36ème chambre de Shaolin », même si les personnages évoluent dans un temple, le réalisateur montre surtout la vie quotidienne du monastère, au lieu de se concentrer sur l'aspect religieux. Il montre et démontre également que la pratique est un long entraînement qui nécessite volonté et effort, et qu'elle n'est rien sans la maîtrise de soi et de l'esprit. Et c'est ce qui se ressent dans l'art du cinéaste.

 

Qu'est-ce que le Kung-Fu ?

Selon Gordon Liu (né en 1955), acteur, réalisateur et producteur hongkongais, le Kung-Fu, c'est plus que du physique, c'est surtout une affaire de volonté.

Liu Chia-liang a commencé au cinéma dans les années 1950 en tant que figurant et cascadeur et a joué dans plus de 100 films. Il fût le premier directeur de combats à devenir réalisateur. Sa méthode était d'intégrer les arts martiaux à un récit cinématographique. Il a également réalisé, en 1982 « Les 18 armes légendaires du Kung-Fu » (VA : « 18 Legendary weapons of China »), ainsi que « The Lady is the Boss » en 1983.

D'après Gordon Liu (Cf. Paï Mei dans « Kill Bill volume 2 »), Liu Chia-liang possédait le caractère typique du maître martial et il a su faire des arts martiaux tout un langage du corps. Si ses films ont marché à l'étranger, c'est qu'il avait résussi à utiliser le Kung-Fu comme moyen d'expression.

Liu Chia-liang possédait un style très personnel, car il connaissait réellement les arts martiaux dans tous ses aspects et cela se ressent dans « La 36ème chambre de Shaolin ». Ses films contenait également une éthique très traditionnelle et le plus remarquable dans sa filmographie est la série sur Shaolin, qui montre l'entraînement de façon vivante.

Shaolin est à l'origine du Kung-Fu et de tous les arts martiaux chinois et sa place est prépondérante. Son Kung-Fu est puissant et profond, et est connu depuis longtemps dans le monde entier.

 

D'où provient le succès du film ?

L'histoire, les personnages et les actions en font un film convaincant et singulier. Dans de nombreux plans, le réalisateur utilisait plus de 20 figures.

« La technique aide à affronter le danger, à surmonter les soucis et la détresse. Elle aide les faibles et rabaisse les puissants. Elle met en valeur la droiture et la moralité ».

Dans « La 36ème chambre de Shaolin », l'histoire est centrée sur un héros populaire qui se révolte contre l'opresseur mandchou. Le film s'inspire de « Shaolin Martial Arts », film réalisé par Chang Cheh en 1974.

« Avancer sans arrogance, reculer sans se décourager. Ne pas craindre la force. Si la posture est invincible, le coeur est serein. On peut alors guetter l'occasion de vaincre ».

A travers ses films, Liu Chia-liang a montré le Kung-Fu d'une façon encore plus minutieuse, tant d'un point de vue technique que spirituel. Hélas, quand on est un spectateur occidental, si on ne connaît ni certains préceptes bouddhistes, ni de connaissances sur les arts martiaux, ni même l'histoire de la Chine, on passe à côté de toute une philosophie et on ne peut apprécier pleinement le récit.

L'esprit anti-mandchou et le parti-pris pour les faibles sont montrés par le cinéaste d'une façon qui ne manque pas de panache. Par conséquent, le film est perçu d'une manière beaucoup plus profonde, voire spirituelle, en ne se limitant pas qu'à un simple film d'action, avec des combats, où la vengeance serait le maître mot.

« Vertu et technique sont les bases de l'action. Le puissant ne rabaisse pas, le sage n'opprime pas, il ne trompe pas ses amis et n'abuse pas des faibles ».

« La 36 ème chambre de Shaolin » est un film qui a été primé pour ses scènes d'action au 24ème Festival Asie-Pacifique (Prix du Film d'action). En 1978, à Hong-Kong, il était en tête du box-office et il a été élu parmi les 100 meilleurs films chinois du 20ème siècle et sur cette centaine de films, 36 venaient de Hong-Kong.

 

Sources et références :

Internet

Le cinéma hongkongais # 1 & 2

Lien part 1 : http://unefenetresurlemonde.over-blog.com/2015/03/le-cinema-hong-kongais-1.html Lien part 2 : http://unefenetresurlemonde.over-blog.com/2015/03/le-cinema-de-hong-kong-2.html

Contes & Récits des arts martiaux de Chine et du Japon (de part 1 à part 6)

Lien : http://unefenetresurlemonde.over-blog.com/article-contes-et-recits-des-arts-martiaux-de-chine-et-du-japon-1-108829286.html

La 36ème chambre de Shaolin - DVD + Bonus

Analyse cinématographique : The Grandmaster - Wong Kar-waï

Lien : http://unefenetresurlemonde.over-blog.com/2014/09/the-grandmaster-presentation-d-une-sequence.html

Les arts martiaux dans la culture populaire chinoise

Lien : http://unefenetresurlemonde.over-blog.com/2015/03/les-arts-martiaux-dans-la-culture-populaire-chinoise.html

Zen & Arts martiaux - Taisen Deshimaru

L'esprit indomptable - Takuan Soho

Le sabre de vie - Yagyu Munenori

Traité des Cinq Roues - Miyamoto Mushashi

La précieuse guirlande et le Sûtra du Coeur - Cf. Bouddhisme Mahayana (Le Grand Véhicule)

Les trois sagesse chinoises : Le bouddhisme

Lien : http://unefenetresurlemonde.over-blog.com/2014/09/les-trois-sagesses-chinoises-3-le-bouddhisme.html

Sûtra du Lotus blanc de la loi merveilleuse (texte fondamental du bouddhisme)

Les Quatre nobles vérités

Les trois sagesse chinoises : Le confucianisme

Lien : http://unefenetresurlemonde.over-blog.com/2014/09/les-trois-sagesses-chinoises-2-le-confucianisme.html

Les trois sagesses chinoises : Le taoïsme

Lien : http://unefenetresurlemonde.over-blog.com/2014/09/les-trois-sagesses-chinoises-1-le-taoisme.html

La méditation

Les Cinq animaux et les Huit pièces de brocart

Lien : http://unefenetresurlemonde.over-blog.com/2015/03/les-cinq-animaux-et-les-huits-pieces-de-brocart.html

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