CHAPITRE 2

Avant de continuer plus loin dans l’œuvre de Burton, je souhaiterais mentionner ici quelques films, réalisés pour la télévision et apparemment inédits en France, toutefois, on en trouve quelques extraits sur la toile.

Hansel and Gretel est un court-métrage en couleurs réalisé en 1982, en 16 mm et d’une durée de 45 minutes. Il s’agit d’une variation du conte des frères Grimm, composé d’un casting uniquement asiatique.

En 1986, Burton réalisa Aladdin and his wonderful lamp, un autre téléfilm proposant une version du fameux conte pour la série télé Shelley Duvall’s Faerie Tale Theatre.

Dans la même année, il réalise The Jar, épisode issu de la série télévisée Alfred Hitchcock présents, adaptation directement inspirée des livres éponymes, sélectionnée par le maître ès crimes.

Alfred Hitchcock Presents

Si on jette un bref coup d’œil à la filmographie de Burton,  il est un sujet récurrent qu’il traite à merveille dans ses films, c’est celui de la mort, sujet universel traité de différentes manières. Il excelle dans cet art en développant le sujet de mille et unes façons et d’une manière plutôt tournée sur le mouvement gothique et expressionniste, tout en maîtrisant la mécanique de la peur, en touchant du bout des doigts celle de notre enfance.

Pour qui est fan de films fantastiques et de science-fiction, vous comprendrez aisément ce dont il s’agit…

CHAPITRE 3

Cette mort, Burton sait la mettre à toutes les sauces ! Le tour de force étant, à mon avis, le film Beetlejuice, réalisé en 1988. Une façon bien étrange et marrante de parler de la mort, du spiritisme et de la cupidité des gens.

Le synopsis est basé sur l’histoire d’un couple de jeunes mariés qui meurt stupidement d'un accident de la route en voulant éviter un chien. Ils deviennent donc des fantômes coincés dans leur demeure. Devant leurs efforts infructueux pour en chasser les nouveaux propriétaires très dérangeants, ils font appel à Betelgeuse (plus facilement prononçable et reconnaissable sous le nom de Beetlejuice), un «bio-exorciste» fort excentrique…

beetlejuice

A première vue, rien que du premier degré, plus ou moins drôle, comportant des situations fantastiques, incroyables et cocasses. Une histoire surnaturelle dans le contexte d’une petite ville de province, où jamais rien ne se passe, où jamais rien ne bouge.

Après plusieurs visionnages du film, on constate qu'il s'agit d'une comédie burlesque influencée par l'expressionniste allemand des années 20, traitée d'une manière fantastique…

Par la suite, le film fera l’objet d’une adaptation animée, toujours créée par Burton, composée de quatre saisons, diffusée entre 1989 et 1991.

Comment réussir à faire passer la pilule sans trop être lourd et dramatique sur des airs d’Harry Belafonte.

A suivre...

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