Rêve, observe, ouvre ton esprit et contemple l'Univers & les Multivers.

DJ Miss Phoebe

 

ATTENTION Cette chronique révèle tout ou partie des récits cinématographiques cités à des fins d'analyse audiovisuelle.

Titre : Alien Versus Predator ou AVP

Réalisation : Paul W. S. Anderson

Scénario : Paul W. S. Anderson & Dan O'Bannon

Pays : USA/Canada/Allemagne/République Tchèque/GB

Genre : Science-Fiction Space Opera/Métaphysique

Année : 2004

Synopsis : La découverte d'une pyramide enterrée en Antarctique à 600 mètres de profondeur sous la calotte glaciaire, conduit un groupe de scientifiques et d'aventuriers  mené par un riche industriel sur le point de mourir, sur le continent polaire. Peu à peu, ils font une découverte terrifiante : deux races extraterrestres se livrent un combat sans merci au sein d'une pyramide devenue une arène de combat. Quel que soit le vainqueur, les Humains seront perdants, quoi que dans le contexte, ce combat ne les concerne pas ! Enième visite de nos chers Hish-Qu-Ten qui ne comptent pas en rester là, les xénomorphes aussi...

Problématique :

PARTIE 3

Alien versus Predator : des non terrestres sur une planète terrestre !

  • L'Antarctique & l'île Bouvet : un continent et une île méconnus et mystérieux mais pouvant amener à un imaginaire science-fictif qui ne reflète pas forcément la réalité (Cf. Le mystérieux continent Antarctique in Le cinéma de SF # 15 : Que de mystères sur Terre ! Part 2).
  • Croyances, ésotérisme & mystères ?
  • Un chat, un paradoxe & un peu de scienti-fiction !
  • La saga Hish-Qu-Ten : le Hish, un guerrier-chasseur ancestral & cosmique (Cf. La Saga Hish-Qu-Ten).
  • L'archétype de la guerrière : analyse d'un personnage : Alex, une guide de montagne, alpiniste, devenue guerrière malgré elle ? A vérifier... (Cf. La Saga Hish-Qu-Ten).

 

Axes d'étude & sources d'inspiration :

  • Le mystère des pyramides

QUATRIÈME MYSTÈRE : LE MYSTÈRE DES PYRAMIDES

Axes & sources d'études :

  • documentaire à type d'investigations historiques, géographie, cartographie, archéologie, égyptologie, géologie, architecture, connaissance du monde antique : périodes grecque, égyptienne et précolombienne (Cf. Youtube - Chaîne Imineo Documentaires - posté le 16 août 2016).
  • documentaire à type de démonstrations historique et scientifique, géographie, cartographie, archéologie, géologie, astronomie, connaissances du monde antique : périodes grecque, égyptienne et précolombienne (Cf. Youtube - Chaîne Walt Wars - posté le 9 janvier 2015).
  • Les extraterrestres au cinéma - Stéphane Benaïm - 2017.

Le mysticisme et les extraterrestres : le cas des pyramides

L'Egypte ancienne ainsi que la mythologie qui s'y rattache, tiennent une place prépondérante dans certains films de Science Fiction :

  • Stargate, la porte des étoiles de Roland Emmerich, USA/Fr, 1994
  • Le Cinquième élément de Luc Besson, Fr/USA, 1997
  • Immortel (ad vitam) de Enki Bilal, Fr, 2004
  • Alien Versus Predator - Paul W.S. Anderson, USA, 2004

Pour mieux comprendre le lien entre l'Egypte antique et les Aliens, il faut se pencher sur la question de "la pyramidologie", terme faisant référence "aux différentes spéculations pseudo-scientifiques concernant les pyramides", selon Stéphane Benaïm auteur de l'ouvrage intitulé Les extraterrestres au cinéma, et le plus souvent concernant la nécropole de Gizeh et de sa Grande pyramide.

A ce sujet, il serait tout aussi intéressant de regarder le documentaire réalisé par Patrice Pooyard et sortie en France le 10 février 2010 : La révélation des pyramides.

Dans ce documentaire, il est question d'investigations faites pendant une dizaine d'années afin de vérifier les différentes théories, "des plus séduisantes aux plus farfelues" à propos du site de Gizeh en Egypte, entre autres. Donc une enquête très intéressante et passionnante au demeurant qui amène l'internaute-spectateur à se poser quelques questions, quelques réflexions, ne serait-ce que pour une question de culture générale, s'enrichir humainement...

Toutefois, ce documentaire produit par Wild Bunch Productions est visionnable sur la chaîne Youtube Imineo Documentaires.

A des fins d'analyse cinématographique, je me permets humblement de vous en donner l'introduction qui constitue un avertissement : "Toute ressemblance avec des faits imaginaires serait due au seul hasard".

Il est question de dix ans d'investigations, sans à priori ni préjugé, une chasse aux mystères qui conduit à des révélations, reposant sur des faits ainsi que des hypothèses. Le documentaire pose le problème de l'existence d'une civilisation qui serait très ancienne et qui aurait complètement disparue. Après de multiples démonstrations et argumentations, l'hypothèse d'une civilisation extraterrestre technologiquement avancée est évoquée, avec un début de questionnement métaphysique, en passant par le développement du mythe du déluge.

Le documentaire est également présenté telle une aventure qui conduit le spectateur (dans ce cas l'internaute-spectateur) à travers le temps, sur les différents sites archéologiques, "les plus anciens et les plus énigmatiques de la planète Terre".

Sites archéologiques visités et répertoriés sur au moins quatre continents :

  • Au Pérou : le chandelier de Paracas, les mystérieux géoglyphes de Nazca, Cuzco ancienne capitale de l'Empire inca et ses vestiges archéologiques, l'ancienne cité inca de Machu Picchu, la forteresse inca d'Ollantaytambo, les pyramides de Paratoari, la forteresse de Sacsayhuaman.
  • Au Mexique : l'important site archéologique de Teotihuacan avec certaines des plus grandes pyramides méso-américaines jamais construites.
  • Au Mali : en pays Dogon et leur grande connaissance des étoiles Sirius B et Sirius C.
  • En Algérie : Tassili N'Ajjer.
  • En Egypte : la grande pyramide de Gizeh.
  • Dans l'océan Pacifique : Ile de Pâques et ses colossales statues.
  • Au Pakistan : site archéologique de la civilisation de l'Indus, Mohenjo-daro, littéralement "le mont des morts".
  • Au Cambodge : le temple d'Angkor Vat.
  • En Chine : les pyramides de Shen-Hsi.
  • Au large d'Okinawa, Japon : l'île de Yonaguni-jima célèbre pour sa structure pyramidale immergée appelée Structure sous-marine de Yonaguni.

Sur les sites de Cuzco, de Sacsayhuaman, d'Ollantaytambo, de Machu Picchu, de l'île de Pâques ainsi que les pyramides de Gizeh, on retrouve des pierres très lourdes, aux formes complexes assemblées avec une précision millimétrique, dévoilant des préoccupations astronomiques, des datations supposées et surtout aucune indication sur les moyens de construction. Tous ces sites sont alignés et forment une ligne décalée de 30° par rapport à l'équateur terrestre.

"Les faits principaux constatés :

Les Bâtisseurs avaient mesuré la Terre. Ils en avaient fait une maquette en forme de pyramide dans laquelle ils avaient intégré des paramètres scientifiques (notamment Phi et Pi). Ils avaient coordonné l'emplacement de ces sites sur un cercle long comme l'Equateur et ils semblaient connaître la vitesse de la lumière. Tout ceci avait été fait dans un but précis."

"Même ignorés, les faits restent les faits !" - Aldous Huxley

Les pyramides : des horloges cosmiques ?

Le site de Gizeh fonctionnerait comme une horloge astronomique dont le quadrant est marqué par quatre étoiles, parmi les plus brillantes du ciel, jadis baptisées "les gardiennes du ciel" : 

  • Aldébaran, dans la Constellation du Taureau ;
  • Régulus, dans la Constellation du Lion ;
  • Antarès, dans la Constellation du Scorpion ;
  • Phalamo, dans la Constellation du Poisson.

"Ces étoiles paraissent toujours conserver la même position entre elles et servaient donc de points de repère fixes à travers le temps."

"Le regard du Sphinx forme l'aiguille de cette horloge qui fait un tour sur elle-même en un peu moins de 26 000 ans et permet donc de repérer, avec précision, la position de la Terre dans ce grand cycle. Depuis l'Antiquité, le Sphinx est synonyme d'énigme. Lorsque les yeux du Sphinx viseront précisément Régulus alors débutera un nouveau cycle de précession des équinoxes. Voilà donc la raison d'être du site de Gizeh : une gigantesque horloge, l'horloge de la planète Terre qui fait un tour complet en 26 000 ans et cette horloge fonctionnerait parfaitement."

Si les pyramides sont des horloges astronomiques, qu'indiquent donc ces horloges ?

Les trois pyramides de Gizeh représentent l'exploit d'un peuple qui ne connaissait ni la roue, ni la poulie, ni la grue.

Robert Bauval, auteur égyptien né en 1948, pense que la Grande pyramide de Gizeh était bien plus qu'un tombeau car pour lui, elle révèle un niveau technologique prodigieux. Dans son livre, Les Gardiens de la Genèse, co-écrit avec Graham Hancock, écrivain écossais né en 1950, il répertorie d'autres prouesses techniques inexpliquée. Les pyramides seraient alignées sur les quatre points cardinaux avec une précision qui dépasse celle des architectes modernes. D'après Bauval et d'autres chercheurs, la Grande pyramide semble être un modèle mathématique de l'hémisphère nord.

Le même style de construction est également à la base de la pyramide de Teotihuacan au Mexique, ville surnommée "La Cité des dieux". Au sein du site archéologique, on peut découvrir d'anciens bassins autrefois remplis d'eau, afin d'y faire refléter le ciel. Dans une double fonction, les ondulations de l'eau permettaient également de donner l'alerte en cas de séisme. Il existait également des temples sensés représenter les corps célestes. Tout le site semble être le fruit d'une fascination pour l'astronomie. Aux équinoxes, le 21 mars et le 21 septembre, les pyramides projettent une ombre géante parfaitement alignée sur l'axe. Cela en faisait de parfaites horloges pour ce peuple obsédé par la mesure du temps et la précession des équinoxes.

Un peu partout sur la planète, les civilisations antiques ont démontré une connaissance pointue du ciel qui reste totalement inexpliquée, à croire qu'elles ont été renseignées par une même source. Ces civilisations étaient fascinées par le Soleil, les étoiles et la précession des équinoxes, autrement dit, par la lente rotation continue de la Terre, qui donne l'illusion que les constellations voyagent à travers le ciel.

D'après les spécialistes, les anciens égyptiens n'avaient pas une connaissance approfondie de l'astronomie mais pourtant, certains hiéroglyphes apportent la preuve qu'ils étaient non seulement fascinés par le ciel mais également qu'ils possédaient des connaissances pointues en la matière. Sur certains glyphes apparaissent les constellations du zodiaque : le lion, le taureau, le poisson et même la constellation d'Orion.

Bauval pense que l'astronomie est la clé d'une multitude d'énigmes posées par les pyramides de Gizeh. Les anciens égyptiens voyaient dans la Constellation d'Orion, le dieu Osiris, seigneur des cieux, des morts et de l'Au-delà. Bauval a trouvé des représentations du dieu un peu partout sur les pyramides de Gizeh. Pour les anciens égyptiens, Orion était Osiris, dieu de la résurrection. D'après l'auteur, Osiris a joué un rôle si central dans la conception des pyramides, qu'elles ont été alignées sur le modèle exact des trois étoiles de la ceinture d'Orion :

Alnitak aujourd'hui Zeta Orionis (800 années-lumière),

Alnilam aujourd'hui Epsilon Orionis (1340 al.),

Mintaka aujourd'hui Delta Orionis (915 al.).

Dans l'Antiquité, les égyptiens utilisaient un breuvage dont la base était le Dyméthyltryptamine, substance plus connue sous le nom de DMT, produit hallucinogène, qui leur permettait de faire des voyages astraux et de communiquer avec les dieux (Cf. L'histoire d'Enki et des dieux et des déesses d'Orion in Le cinéma de SF # 19 : AVPMais que de mystères sur Terre ! Part 5).

Chez les égyptiens, il existait le "corps éthérique" comparable au "corps astral". La force vitale comportait neuf éléments essentiels de l'être : 

  • Le corps, image matérielle du corps céleste
  • Le Ka, dynamisme créateur
  • L'âme, Ba, possibilité d'incarner le divin sur Terre.
  • L'ombre, reflet de la vérité
  • L'Akh, lumière de l'esprit
  • Le cœur, siège de la conscience
  • Le Sekhem , puissance de réalisation
  • Le nom, vérité ultime de toute création
  • Le Sakh, corps spiritualisé

Le corps éthérique existait également chez les Grecs anciens et, de nos jours, fait aussi partie de la philosophie Hindouiste. 

Bauval a également découvert que les anciens égyptiens avaient donné des noms d'étoiles à deux autres pyramides construites à proximité. A cet effet, il regarda une carte plus grande du site pour découvrir que c'est toute la Constellation d'Orion qui est représentée au sol.

Teotihuacan (Mexique) présente une autre ressemblance avec les pyramides de Gizeh. Dans les légendes, cette ville était appelée "La Cité des dieux". Sa finalité semblait être la transformation d'êtres humains en corps célestes, autrement dit la réincarnation sous forme d'étoile, exactement comme pour les pyramides d'Egypte.

A Tiahuanaco (Bolivie), il existait également une civilisation fascinée par le Soleil et les étoiles. Au sein d'un temple de l'époque, un archéologue a pu remarquer qu'au premier jour du printemps, le Soleil se lève exactement au centre de la construction. Cette dernière avait été bâtie comme un observatoire et une immense horloge solaire. D'après certains chercheurs, le site serait daté à -12000 ans, période présumée où cette civilisation se serait développée.

D'après Platon, les prêtres égyptiens parlaient d'une civilisation d'il y a 12 000 ans (Cf. Le mystère de l'Atlantide in Le cinéma de SF # 17 : AVP - Que de mystères sur Terre ! Part 3). 

En Egypte, un chercheur découvre que le Sphinx n'a pas été exposé aux mêmes intempéries que son environnement direct, ce dernier ayant plutôt été rongé par le sable et les vents désertiques. Des traces d'érosion d'eau ont été retrouvées sur le Sphinx. De l'eau dans une région semi- désertique à l'époque des pharaons, sûrement pas ! Pour en retrouver, il faut remonter à la fin de la période glaciaire, vers 10 500 avant Jésus-Christ, soit des milliers d'années avant la civilisation pharaonique.

L'information circule que la tête du Sphinx aurait été retaillée aux temps des pharaons. En effet, un chercheur pense qu'à l'origine, le Sphinx représentait un énorme lion sculpté dans le roc. Avant -10500, il y aurait eu de fortes érosions lors de bouleversements climatiques de la fin du glaciaire qui se seraient traduits par plusieurs siècles de pluie. Ce n'est que des milliers d'années plus tard que les pharaons referont sculpter la tête à leur propre image. Le Sphinx serait donc deux fois plus âgé qu'on ne le pense.

Les égyptologues rejettent cette éventualité mais les géologues leur opposent des faits qui paraîtraient indéniables et d'après R. Bauval, des données astronomiques corroborent également l'hypothèse selon laquelle les pyramides de Gizeh remonteraient à des temps incroyablement plus anciens.

La configuration du site correspond bizarrement à la position d'Orion il y a environ 10500 ans avant J.C. "A cette époque, le regard du Sphinx pointait la Constellation du Lion dont il était lui même l'image et Orion marquait sa lente ascension qui annonçait l'avènement d'une nouvelle ère".

La position d'Orion en -10500 ans correspond exactement à la position des trois petites pyramides érigées derrière les grandes. L'astronomie fournit des données correspondant exactement aux données géologiques. Deux sciences qui pensent que le Sphinx pourrait effectivement dater de -10500 ans. L'Egypte a connu des bouleversements climatiques majeurs en particulier à la fin de l'âge glaciaire, vers -10500 ans. Des crues exceptionnelles avaient recouvert des plaines inondables.

Les pyramides de Gizeh auraient-elles pu être bâties à une époque aussi reculée ? Une époque où les mythes égyptiens font remonter la naissance d'Osiris et de ses compagnons émergés du chaos (c'est-à-dire d'Orion), pour apporter les premiers fruits de la civilisation. Mais d'où venaient-ils ?

Le dieu égyptien Osiris, dieu bienfaisant et civilisateur, a de nombreux points communs avec le dieu inca Viracocha, dieu créateur, roi de la foudre et des tempêtes. En Bolivie, dans la cité de Tiahuanaco, les habitants vénéraient le dieu Viracocha, dieu sorti des eaux à une période de chaos et de destruction pour apporter une sorte de regain à l'espèce humaine. Au Mexique, Viracocha prend le nom de Quetzalcoatl, qui serait venu, en compagnie d'autres dieux, apporter la connaissance. Son symbole est représenté un peu partout dans Teotihuacan : le serpent à plumes. Dieu venu de l'Est, après un gigantesque cataclysme pour apporter la civilisation à cette partie du monde (Cf. Le mythe des dieux et déesses d'Orion).

Les dieux tels qu'Osiris, Viracocha ou Quetzalcoatl étaient-ils à l'origine de simples hommes venus de loin ? Etaient-ils les survivants d'un cataclysme qui avait détruit leur foyer et leur civilisation ? Une civilisation qui aurait laissé un corpus de connaissances ?

Dans tous les cas, les Incas avaient dit aux Conquistadors qu'ils n'avaient pas construit les pyramides.

Les prêtres mayas utilisaient des tablettes pour prédire les éclipses du Soleil et de la Lune. Les Mayas étaient capables d'appréhender l'éternité comme aucune autre civilisation avant eux, car ils comptaient en millions d'années mais ils n'avaient  jamais planté une seule graine. Les Mayas n'étaient pas des agriculteurs ni des éleveurs mais des observateurs du ciel, ce qui leur permettait de compter le temps. Les Mayas auraient-ils hérité de connaissances qui viendraient d'une civilisation beaucoup plus ancienne ?

D'après les archéologues, Les Olmèques du Mexique se seraient matérialisés d'un coup avec toute leur technologie sophistiquée et il n'existe aucune phase antérieure de développement avant cette civilisation. Un peuple qui semblait venir de nulle part. Encore un mystère ?!

Dans le film AVP, la pyramide retrouvée à 600 mètres de profondeur sur l'île Bouvet (qui n'est point encore le continent Antarctique mais presque !) est présentée comme une horloge, mais plutôt de type terrestre, puisqu'elle change de configuration toutes les dix minutes, un moyen d'apprécier la complexité des mécanismes fabriqués par l'ancienne civilisation. La pyramide est également réglée sur un temps beaucoup plus long qui est celui des extraterrestres Hish-Qu-Ten, qui reviennent sur la planète Terre tous les 100 ans, pour leur chasse du siècle. Dans la réalité, la Grande pyramide et le Sphinx constituent une horloge céleste, une grosse montre de 26 000 ans !

Le cycle des précessions des équinoxes

Un équinoxe est instant de l'année où le Soleil traverse le plan équatorial terrestre. C'est un événement astronomique qui se produit deux fois par an, au printemps et en automne, lorsque la durée de la nuit est égale à celle du jour.

La précession des équinoxes est le long changement cyclique de l'axe de rotation de la Terre qui se produit tous les 26 000 ans. Selon certains historiens et certaines théories et hypothèses, ce cycle était connu par des civilisations très anciennes telles que les Aztèques, les Egyptiens et les Babyloniens, entre autres.

"La ligne qui va de l'île de Pâques à Gizeh (Egypte) est la partie d'un cercle de 40 000 km, soit la longueur de l'équateur terrestre. Ce cercle est large d'une centaine de km et englobe un grand nombre de sites autours de la planète."

Ce cercle passe :

  • au Pérou par le chandelier de Paracas, puis par les géoglyphes de Nazca, par la forteresse inca d'Ollantaytambo, puis par l'ancienne cité inca de Machu Picchu, par Cuzco, ancienne capitale de l'Empire inca et ses vestiges archéologiques, par Sacsayhuaman et par les pyramides de Paratoari,
  • puis passe par le continent africain. Il franchit les terres énigmatiques des Dogons du Mali, peuple qui connaît les étoiles Sirius B et Sirius C. Il passe encore en Algérie par le site de Tassili N'Ajjer, avec son "grand dieu martien" peint. En Egypte, par l'oasis de Siwa et son temple de Zeus-Amon, un des plus sacrés du monde antique, puis par les pyramides de Gizeh. Il continue par Petra en Jordanie, par Ur en Irak, par Persepolis en Iran et
  • au Pakistan par Mohenjo-daro, avec son écriture apparentée à celle de l'île de Pâques. Puis par des sites qui ont toujours été considérés comme la demeure des dieux : Khajuraho en Inde, Pyay en Birmanie, Sukhothai en Thaïlande, Angkor Vat et Preah Vihear au Cambodge ainsi que d'autres sites importants du monde ancien et de l'histoire oubliée en route. Histoire oubliée parce qu'il n'existe aucun moyen financier pour que certains sites soient explorés ou que tout simplement, les autorités interdisent l'observation du site.
  • Pour aboutir à l'endroit le plus isolé du monde, l'île de Pâques avec sa capitale Rapa Nui, littéralement "le nombril du monde".

"Tous ces sites sont bel et bien alignés, bien qu'ils ne datent pas de la même époque.[...] Un grand nombre de ces très anciens emplacements archéologiques constitue la projection d'objets stellaires (sur le sol terrestre) tout autour de la planète Terre". (Cf. La science mystérieuse des Pharaons).

Abbé Th. Moreux, astronome du 20ème siècle avait remarqué que le méridien qui passe par la grande pyramide sépare les terres émergées de la Terre en deux surfaces égales, ce qui fait de Gizeh le point central de la planète.

Vingts siècles avant Moreux, Agar Tacite d'Euclide avait fait remarquer que le site de Gizeh était une image géographique de la Terre.

Déduction : "Les mathématiques seraient le langage de la Grande pyramide à travers le temps".

"Pour comprendre la démarche des Bâtisseurs, il faut savoir prendre un peu de recul. Le 3 mars 1972, les Etats-Unis ont envoyé dans l'espace lointain, grâce à la capsule Pioneer, deux plaques cryptées d'informations scientifiques à la manière de la pyramide de Gizeh. La Grande pyramide, maquette contenant des infos sur la Terre n'était pas destinée à une autre civilisation dans l'Univers, mais à une civilisation de la Terre dans le futur : la nôtre (Cf. Le mythe d'Enki et des dieux et des déesses d'Orion).

Suppositions & hypothèses

Si la pyramide est un langage crypté et donc un message conçu avec des dimensions titanesques (faisant face aux épreuves du temps), en prenant toutes les précautions nécessaires pour que ce même message reste lisible des millénaires plus tard, alors ce dernier serait d'une extrême importance. Si les Bâtisseurs avaient marqué aussi précisément les équinoxes, c'était pour attirer notre attention sur un grand cycle astronomique important lié à notre planète : le cycle des précessions des équinoxes qui dure 26 000 ans. (Cf. les 12 constellations du zodiaque, les calendriers Mayas, Incas et Aztèques).

Mais pourquoi attirer notre attention sur ce grand cycle de 26 000 ans ?

Ce cycle de périodes de glaciation et de périodes chaudes suit parfaitement les paramètres orbitaux de la Terre. Et parmi ce qu'on appelle les paramètres orbitaux de la Terre, se trouve justement ce cycle des précessions des équinoxes qui influence notre climat mais sans qu'on sache si c'est progressivement ou brutalement... (voir également Le cinéma de SF # 18 : Alien Versus Predator - Mais que de mystères sur Terre ! Part 4).

Dans son ouvrage, Les extraterrestres au cinéma, Stéphane Benaïm expose que "depuis la découverte de ces sites extraordinaires, chercheurs et historiens n'ont eu de cesse de s'interroger notamment sur les moyens utilisés par l'Homme pour mener à bien ces constructions titanesques. [...] Si certains spécialistes se posent encore de nombreuses questions sur le pourquoi et le comment de ces monuments", d'autres évoquent - "en faisant appel à une grande imagination" - la thèse d'une intervention extraterrestre. Cette dernière est évidemment réfutée par la communauté scientifique. Elle consiste en l'idée que plusieurs civilisations anciennes auraient été en contact avec des visiteurs venus d'ailleurs, il y a des milliers d'années de cela.

Parfois, ceux qu'on appelle les Bâtisseurs ou encore la Première civilisation, sont assimilés à la thèse ou au mythe des extraterrestres, qui sont eux-mêmes rattachés au mythe de l'Atlantide et au mythe du déluge. Alors autant y rajouter un peu de science avec le Paradoxe de Fermi qui constitue un élément de réflexion parfait pour ce genre d'analyse.

C'est ainsi que le cinéma s'empare du sujet pour tisser des histoires entremêlant civilisations anciennes, divinités extraterrestres et explorateurs de l'espace-temps.

Le problème, c'est que la fiction apporte une certaine confusion dans les différents sujets abordés, ce qui n'est pas pour arranger la réalité qui apparaît elle-aussi tout aussi confuse et complexe, surtout quand le récit cinématographique se permet toutes les fantaisies sur le sujet !

Mais qui étaient les fameux "les Bâtisseurs" évoqués dans le film Alien Versus Predator ? Des êtres humains, issus d'une dite "Première civilisation", parfois assimilée à la civilisation de l'Atlantide, qui auraient construit tous ces monuments titanesques à travers le monde ?

Un début de réponse a été apporté dans le documentaire, La révélation des pyramides : Les Bâtisseurs étaient capables de constructions colossales avec des techniques hors du commun (sans utilisation de poulie ni de roue) et méthodes antisismiques, que les techniques modernes ne peuvent reproduire. Ils auraient été des savants capables de mesurer la Terre. Ils en avaient élaboré une maquette sous la forme d'une pyramide en y intégrant des paramètres scientifiques et ils connaissaient la vitesse de la lumière...  

 

A SUIVRE : LA CINÉMA DE SF # 18 : Alien Versus Predator - Mais que de mystères sur Terre ! Part 4 : Le mythe du déluge

 

Sources & Bibliographie :

  • Alien Versus Predator - Paul W. S. Anderson - USA - 2004 - DVD Zone 2
  • Les extraterrestres au cinéma - Stéphane Benaïm - 2017.
  • La révélation des pyramides - documentaire réalisé par Patrice Pooyard, sortie en France le 10/02/2010 et produit par Wild Bunch Productions (Cf. Youtube - Chaîne Imineo Documentaires - posté le 16 août 2016).
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