MONASTERE DE SHAOLIN ET REPRÉSENTATION ARTISTIQUE
MONASTERE DE SHAOLIN ET REPRÉSENTATION ARTISTIQUE

MONASTERE DE SHAOLIN ET REPRÉSENTATION ARTISTIQUE

LE MONASTERE DE SHAOLIN

Temple bouddhiste Chan est situé sur le mont Song dans la province du Henan (Chine). Fondé au 8ème siècle, le monastère est depuis longtemps célèbre pour son association avec les arts martiaux chinois et particulièrement avec le Kung-Fu Shaolin.


Le terme « shaolin » est formé du mot « shào », signifiant « jeune » et se réfère à « shàoshi », nom d’une des montagnes du massif du Mont Song, et du mot « lin », qui signifie « forêt ».

La traduction littérale serait : « Temple de la forêt du Mont Shaoshi ».


L’histoire du monastère, ses implications politiques et militaires, ainsi que son rôle majeur dans l’émergence des arts martiaux actuels, sont rattachés à de nombreuses légendes forgées au fil des siècles. Transmises par d’anciens manuscrits, ces légendes demeurent encore très vivaces dans la culture des pratiquants d’arts martiaux, malgré les études historiques et découvertes archéologiques contemporaines.


FONDATION DU MONASTERE

Le monastère Shaolin fut édifié à la fin du 5ème siècle, en l’honneur du moine indien Batuo, qui prêchait en Chine depuis 464, le bouddhisme theravâda et devint le premier patriarche du monastère. En l’an 477, « les Biographies des moines éminents » (645) de Daoxuan, qui localisent ce temple sur la face Nord du Shaoshi, et attribuent à l’empereur Xiaowendi l’origine de sa construction.


« Le Registre des monastères bouddhistes du Luoyang » (747) de Yang Xuanzhi et le « Ming Yotonhzhi » (1461) de Li Xian, confirment cette localisation et attribution. L’année 497 sera retenue dans le « Jiaging Chongxiu Yitongzhi » (1843).


BOUDDHISME CHAN ET ARTS MARTIAUX

D’après la légende, le moine indien Bodhidharma arriva au monastère et développa l’enseignement du bouddhisme Chan, ainsi qu’une pratique martiale par les moines (« Shaolin Quan ») pour les aider à se défendre des animaux et des brigands.


« A travers un processus prolongé et dynamique de développement et d’échange, le bouddhisme intégra à ses doctrines les concepts  du Confucianisme et du Taoïsme, et se transforma finalement en une nouvelle orthodoxie connue comme Chan ».


L’existence historique d’un missionnaire indien ou persan venu de Chine vers 480 et qui propagea l’enseignement bouddhiste dans la région de Luoyang jusqu’en 520, est généralement acceptée. Les historiens datent du 17ème siècle la légende rattachant Bodhidharma à la création des arts martiaux Shaolin. 

Les premières mentions de pratiques à Shaolin (« Qi Gong ») apparaissent dans des passages du « Yi Jin Jing » », dont l’authenticité est mise en doute par les historiens, qui l’estiment postérieur au 17ème siècle. La tradition rattache à Shaolin l’invention des premières techniques martiales chinoises, mais celle-ci est réfutée par des textes antérieurs à la création du monastère (Cf. Histoire des arts martiaux chinois).


HISTOIRE DES ARTS MARTIAUX CHINOIS

Les arts martiaux chinois, popularisés sous le nom de « Kung-Fu » ou boxes chinoises, également désignés en mandarin sous le terme de « wushu », sont constitués de centaines de styles différents de combat à mains nues ou armés, qui ont été développés en Chine au fil des siècles.


« Kung-Fu » est la transcription de « gongfu », terme introduit en Europe dans les années 70 pour désigner les films chinois d’arts martiaux. Ce mot sonnait mieux d’un point de vue phonétique et mnémotechnique à l’oreille des Occidentaux.

 
Les termes « gong » et « fu », traduits littéralement et séparément ont une toute autre signification que « arts martiaux ».


« Gong » signifie « maîtrise », « perfectionnement », « possession d’un métier » ou exprime une action à travers laquelle beaucoup de temps a été consacré. D’un point de vue sémantique, le terme est à rapprocher de la notion d’artisan, tel qu’il était usité en Europe au 19ème siècle. Ce terme désignait l’homme de métier qui par un apprentissage auprès d’un maître acquérait cultures, techniques et savoir-faire.

 
« Fu » désigne les techniques en tant que contenu, soit l’énergie qui a été investie dans l’action de cette technique. On peut ainsi dire de quelqu’un qu’il possède le « gong fu » en gastronomie, en peinture, en musique, en informatique, etc.


BOXES CHINOISES

Les arts martiaux chinois sont parfois désignés en Occident par « boxes chinoises », en raison d’une analogie des styles externes avec les boxes pratiqués en Occident.
En français comme en anglais, la transcription du mandarin « wushu » peut désigner les arts martiaux. En chinois, le terme « wushu » correspond à l’expression française « art martial », incluant donc les arts venant d’autres pays.


WUSHU

« Wu » (« Bu » en japonais) : sinogramme ancien qui signifie « stopper sous la hallebarde ». L’idée est celle de l’arme du gardien, le pictogramme a le sens d’un talisman protecteur à l’entrée de la maison. Il empêche voleurs et démons de pénétrer et de porter atteinte aux biens ou à l’intégrité physique des habitants. L’idéogramme a pris un sens plus général, il désigne ce qui a trait à la guerre et au combat. L’adjectif français « martial » semble être une traduction tout à fait appropriée.


« Shu » : ce sont les moyens nécessaires qui relèvent de l’idéogramme « shu », les savoirs-faires, les connaissances multiples (médecine, art du combat, art de la guerre, techniques des armes, diplomatie, etc.). Dans ce cas, le terme « art » prend une signification ancienne : celui de l’artisan, qui par un apprentissage long et rigoureux possède un métier.


HISTOIRE ET LÉGENDES

L’origine des arts martiaux est attribuée à des nécessités d’auto-défense, des activités de chasse et à la formation militaire dans la Chine ancienne. Le combat au corps à corps et la pratique des armes ont été importants dans la formation des soldats chinois. Les arts martiaux chinois intégrèrent à leur pratique, différentes philosophies et notions, s’élargissant au-delà de la seule auto-défense, à l’entretien physique pour finalement devenir une méthode d’éducation personnelle.

L’influence des idéaux martiaux dans la société civile se propagea ultérieurement dans la poésie, la fiction littéraire, puis dans les films.
Selon la légende, le mythique Empereur Jaune aurait présenté les premiers systèmes de lutte chinoise. Célèbre général avant de devenir empereur de Chine, il aurait écrit de longs traités sur la médecine, l’astrologie et les arts martiaux.


LE SHOU BO

« Shou Bo » signifie littéralement « combat à mains nues ». C’est un art martial chinois dont la forme de combat se caractérise par l’utilisation connexe de différentes techniques, percussions via l’usage des poings et des pieds, préhensions grâce à des combinaisons de saisies et de projection diverses. Forme qui se perpétua jusqu’à la fin de la dynastie Song (960-1279).


Sous les « Cinq dynasties », un livre intitulé « Jiaoli Ji » présente l’histoire, les théories et l’éventail des techniques de combat.
Durant la dynastie Song, des compétitions sur l’ensemble du territoire chinois sont organisées et les combats représentent des événements populaires très appréciés. Ces derniers se tiennent soit dans de vastes arènes, soit dans des foires.

 
Les participants usaient des quatre déclinaisons techniques :

 

  • « Da » : la boxe avec les mains
  • « Ti » : la boxe avec les pieds
  • « Na » : l’art des saisies
  • « Shuai » : l’art des projections

 

A partir de la dynastie Yuan (1279-1368), le développement du « Shou Bo » est interrompu en raison de la suprématie mongole en Chine. Les Mongols, redoutant les révoltes chinoises, interdirent les formes de combat caractérisées par l’emploi associé des percussions et des préhensions. Seule la lutte dans sa version traditionnelle de celle des hommes des steppes était permise. La « Boke » est caractérisée par l’usage unique de techniques de saisies et de projections, dont les Mongols étaient de fervents pratiquants depuis des générations.


Dans la représentation artistique chinoise, les techniques de coups de poings et de coups de pieds étaient uniquement tolérées, et l’on retrouvait volontiers ces techniques au sein d’opéras, de démonstrations populaires et d’événements folkloriques dans les villages. Toutefois, derrière ces représentations scéniques, en apparence mimées et très douces, se révélèrent des techniques de combat redoutables, pratiquées par des experts, qui perpétuaient secrètement les arts martiaux malgré l’interdiction impériale.
Il faudra attendre la dynastie Ming (1368-1644) pour que les techniques de percussion « Da » et « Ti », ainsi que les diverses formes de boxe associées, soient officiellement réhabilitées et identifiées sous l’appellation « Quan Shu ».

 
Peu après, l’expression « Shou Bo » tomba en désuètude. C’est sous la dynastie Ming qu’apparaissent les premières modalités de ce qui sera plus tard, durant l’époque contemporaine, identifié sous l’appellation « Shuai Jiao ».

 
Le « Shuai Jiao » est un art martial chinois de lutte à mains nues au corps à corps. Sa pratique codifiée est très ancienne. Les règles modernes ont été définies au début du 20ème siècle. C’est une technique de combat chinoise axée sur l’art des saisies « Na » et « Shuai ».


APPROCHE DU SHOU BO

Dans le « Shou Bo », la méthode et les moyens rendent compte d’une recherche constante d’intentions et d’applications non délétères (non nocives, non toxiques) : esquive plutôt que confrontation, réorientation ferme plutôt que zèle traumatique.


Le « Shou Bo » intègre à l’enseignement des multiples combinaisons que suppose son panel technique (pieds, poings, saisies, projections), ainsi que tous les fondements tactiques et philosophiques du « Shuai Jiao » (lutte traditionnelle chinoise).


Sous l’angle taoïste, c'est le jeu dynamique des concepts ancestraux Yin et Yang, contraires et complémentaires, sans cesse en interaction.

 
« Jamais de fixité, chaque initiative étant subordonnée à la perception du caractère transitoire de toute situation ».


Les notions de couple de force et d’angle de projection associées à une expertise des saisies, favorisent un usage optimal de la force de l’adversaire à ses dépens.
Toutefois, choisir d’accompagner une action perturbatrice pour la canaliser plutôt qu’acter un immédiat et réitérer « faire-face » frontal, suppose, au-delà de capacités techniques avérées, une attitude mentale particulière. D’où la référence au concept confucianiste de « Wu De », qui signifie « vertu dans le combat » et par extension, « éthique dans l’art du combat ».


Cultiver le « Wu De » suppose développer les cinq vertus traditionnelles :

  • « REN » : humanité, bienveillance
  • « ZHE » : intelligence utile, sagesse, sagacité (clairvoyance, subtilité, finesse).
  • « LI » : politesse, courtoisie, bonnes manières
  • « YI » : loyauté, devoir, obligation
  • « XIN » : confiance, honnêteté

 

Autant de qualités humaines subordonnées à l’émergence d’une attitude éthique, qui, associées aux principes tactiques précédemment relatés, incarnent un large champ d’investigation susceptible de participer à l’épanouissement de l’individu, tant dans ses rapports avec autrui, qu'avec ses rapports avec lui-même.


Le Shou Bo et le Xiang Bo, pratiqués vers 600 avant J.C., ne constituent que deux exemples d’anciens arts martiaux chinois. En 509 avant J.C., Confucius aurait suggéré au Duc Ding de Lu que les gens devraient pratiquer les arts littéraires autant que les arts martiaux.
Les arts martiaux commencèrent à être pratiqués par des citoyens ordinaires et plus seulement par des militaires et des sectes religieuses. Un système de lutte « juéli » ou « jiaoli » est mentionné dans le « Classique des rites » (« Li King »), au premier siècle avant J.C.


Le « Classique des rites » désigne un ou plusieurs ouvrages attribués aux sages de la dynastie Zhou (1046 avant J.C.-256 avant J.C.), compilés et commentés par les Confucéens (Confucius ou ses disciples immédiats selon la tradition), traitant des rites (« Li ») encadrant l’organisation sociale, administrative et politique de cette dynastie.


Ce système de combat inclut notamment des techniques de frappe, projection, de manipulation articulaire et des attaques des points vitaux. Le « jiao di » est devenu un sport sous la dynastie Qin (221-207 avant J.C.).


Le « Livre des Han » mentionne qu’il existait une distinction entre un combat sans arme, appelé « Shou Bo », pour lequel des guides d’apprentissage avaient été écrits, et lutte sportive, alors connue comme le « jiaoli ».


Durant la dynastie des Tang (618-907), des descriptions de danses de l’épée ont été consignées au sein de poèmes de « Li Bai ».


Durant les dynasties Song (960-1279) et Yuan (dynastie mongole, 1279-1368), des compétitions de « xiangpu » étaient parrainées par les cours impériales. Les concepts modernes d’arts martiaux ont été entièrement développés par les dynasties Ming et Qing. Les concepts associés aux arts martiaux chinois ont changé avec l’évolution de la société chinoise et ont acquis au fil du temps une base philosophique.


Dans le « Tchouang-tseu » (Zhuangzi ou Zhuang Zhou, penseur chinois du 4ème siècle avant J.C., à qui l’on attribue un texte essentiel du taoïsme, appelé « Zhuangzi » ou « Classique véritable de Nanhua »), on retrouve la psychologie et la pratique relatives aux arts martiaux.


Le « Tao-Te-King », attribué à Lao-tseu, autre texte taoïste, contient des principes applicables aux arts martiaux. Selon les textes classiques du confucianisme, « Zhou Li », le tir à l’arc et la conduite des chars faisaient partie des « six arts » (« liuyi ») de la dynastie Zhou (1122-256 avant J.C.), avec les rites, la musique, la calligraphie et les mathématiques.


« L’art de la guerre », écrit au 6ème siècle avant J.C. par Sun Tzu, général chinois (544-496 avant J.C.), célèbre en tant qu’auteur de l’ouvrage de stratégie militaire le plus ancien connu : « L’art de la guerre ». 
L’idée principale de son œuvre est que l’objectif de la guerre est de contraindre l’ennemi à abandonner la lutte, y compris sans combat, grâce à la ruse, l’espionnage et une grande mobilité. Il s’agit donc de s’adapter à la stratégie de l’adversaire pour s’assurer la victoire à moindre coût. L’ouvrage traite de la guerre militaire mais contient des idées reprises dans les arts martiaux chinois.

 

« LES QUATRE GRANDS CLASSIQUES » DE LA LITTERATURE CHINOISE

La Chine est un pays où les guerres ne se sont arrêtées que pour laisser place aux rebellions. Au départ, les armes étaient des outils paysans, qui par la suite ont été perfectionnés.


« Les Quatre Grands Classiques » sont « Les Quatre Livres Extraordinaires » de la littérature chinoise. Ce sont quatre romans de fiction, communément considérés comme étant des œuvres importantes et influentes de la Chine pré-moderne.


« Au bord de l’eau » ou « Le Récit des berges »

Roman d’aventures tiré de la tradition orale chinoise, compilé et écrit par plusieurs auteurs, mais généralement attribué à Hi Nai’an (14ème siècle). Ce livre relate les exploits de 108 bandits, révoltés contre la corruption du gouvernement et des hauts fonctionnaires de la cour de l’empereur. 
On peut comparer ce roman avec « Les Trois Mousquetaires » d’Alexandre Dumas (France) ou avec le personnage de « Robin des Bois » (GB).


L’ouvrage est la source d’innombrables expressions littéraires et populaires et de nombreux personnages ou passages du livre servent à symboliser des caractères ou des situations.
Exemple : Lin Chong, seul dans la neige, pour dépeindre la rectitude face à l’adversité.


« Les Trois Royaumes »

Roman historique chinois écrit par Luo Guanzhong au 14ème siècle, d’après l’œuvre de Chen Shou écrite au 3ème siècle.
Roman le plus populaire de la littérature chinoise. Son influence culturelle s’est étendue jusqu’en Asie du Sud-Est ainsi qu’au Japon.


« La Pérégrination vers l’Ouest »

Roman écrit par Wu Cheng’en, connu en français sous le titre « Le Voyage en Occident » ou « Le Singe pèlerin ».
Ce roman retrace l’expédition du moine bouddhiste Xuanzang, également appelé Tang Sanzang, « Tripitaka de l’Empire des Tang », « Tripitaka » étant un titre honorifique pour les moines ayant la maîtrise de l’ensemble du canon bouddhiste lui-même appelé en sanskrit Tripitaka : « trois corbeilles ».


Xuanzang se rendit de Chine en Inde pour en rapporter les textes authentiques du courant de la « Conscience seule » (« yogâcâra »), afin de les traduire en chinois. Alors que le roman date du 16ème siècle, le réel voyage du personnage historique date du 7ème siècle (602-664), et est décrit par son disciple dans « Rapport du voyage en Occident à l’époque des Grands Tang », écrit en 646.


Dans ce roman fantastique, le moine rencontre toute une série de monstres prêts à le dévorer pour obtenir l’immortalité, car sa chair pure donnerait 10 000 années de vie à qui la mangerait. Il est aidé par des divinités, des immortels, des bodhisattvas et des bouddhas, qui tiennent à protéger son périlleux voyage.


A travers le récit, on peut entrevoir l’époque Ming, dont le système politique et administratif est reproduit par l’entourage des démons et dans leurs relations ainsi que le syncrétisme idéologique et religieux, mélange de bouddhisme, taoïsme et confucianisme.
Le récit accorde une large part aux usages ainsi qu’aux combats militaires. Il met à jour les mécanismes du pouvoir, notamment la façon dont sont distribuées les charges mandarinales aux puissants, afin de s’assurer leur loyauté et non de sanctionner une compétence particulière.


« Jin Ping Mei » ou « Fleur en fiole d’or »

Roman naturaliste chinois, écrit durant la dynastie Ming. L’auteur anonyme a pris le pseudonyme de Lanling Xiaoxiao Heng, littéralement « Erudit railleur de Lanling ».

Œuvre comparable, de part sa description explicite de la sexualité, à « Mémoires » de Fanny Hill ou à « L’Amant de Lady Chatterley » en Occident. L’intrigue du roman se déroule durant la dynastie Song.


Ces quatre livres extraordinaires de la littérature chinoise font partie des romans les plus longs et les plus anciens, et sont considérés comme l’apogée des romans classiques de la Chine, influençant la création de nombreuses histoires, jeux, films et autres formes de divertissements à travers l’Asie du Sud-Est, la Chine, le Japon, la Corée et le Vietnam.


Autres œuvres écrites durant la dynastie Qing : « Le Rêve dans le Pavillon rouge »

Œuvre écrite au milieu du 18ème siècle, considérée comme un chef-d’œuvre de la littérature asiatique, et qui est généralement reconnue comme l’apogée de la fiction chinoise, et fait à ce titre, partie de la collection UNESCO d’œuvres représentatives.
 

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